Axel Allag, Media365, publié le mercredi 19 mars 2025 à 15h06
Stéphane Moulin, dont la dernière saison sur le banc de Caen a été marquée par la perte de son épouse, a confié dans les colonnes de L'Equipe son désir de repartir de l'avant.
À 57 ans, Stéphane Moulin est désormais prêt à rebondir sur un banc de touche. "J'ai repris de l'énergie, de l'envie, ça commence à manquer, ce qui est plutôt bon signe", a confié à L'Equipe l'ancien entraîneur d'Angers (2011-2021) et de Caen (2021-2023), club dans lequel on l'a vu pour la dernière fois. Et pour cause, il avait eu la douleur de perdre son épouse, Armelle Moulin, décédée en janvier 2023 d'un cancer. Après avoir mené le club normand à la 7ème position de Ligue 2 puis à la 5ème position, Moulin s'était "mis hors jeu volontairement", jugeant qu'il n'aurait pas pu performer dans son travail dans un tel contexte personnel.
"On ne peut pas aller dans un endroit où il n'y a que du bon"
Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts, et Stéphane Moulin a vu son fils grandir, profité du temps pour lui, et a maintenant "réenclenché la marche avant" afin de replonger dans le panorama footballistique. "C'est bien beau de dire qu'on veut y retourner, mais il faut s'y préparer, et s'y préparer, c'est aussi être dans l'actualité. Je suis toujours dans le coup" a avancé dans le quotidien sportif celui qui anime environ cinq conférences par mois sur le management et suit beaucoup de matchs, dont tous ceux d'Angers et de Caen. Admiratif de la "rigueur incroyable" de Didier Deschamps, l'ancien entraîneur du SM Caen est persuadé d'être encore à la page avec sa méthode de toujours.
"Elle a marché à Angers, elle a marché à Caen. Elle marche et j'y crois À Angers, on n'avait pas d'argent. Mais avec Angers, on a battu Monaco, Lyon, Marseille. Non pas parce qu'on était meilleurs, mais parce qu'on avait un collectif extraordinaire. Et ça, je ne vois pas pourquoi ça ne marcherait pas ailleurs", a embrayé un Moulin qui vu l'ASSE, Valenciennes et d'autres équipes venir aux renseignements. Prêt à aider Angers "par n'importe quel moyen", il attend surtout de trouver chaussure à son pied : "On ne peut pas aller dans un endroit où il n'y a que du bon. Les contraintes, je les intègre. Mais mettre les atouts de son côté, c'est aussi se donner la possibilité de réussir", a expliqué celui qui n'est "pas à la retraite !".