Maroc : " Surpris " par l'affaire, Regragui défend Aboukhlal

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Patrick Juillard, Media365, publié le mercredi 17 mai 2023 à 11h57

Le sélectionneur du Maroc, Walid Regragui, a réagi à l'affaire frappant Zakaria Aboukhlal, son attaquant accusé d'avoir haussé le ton contre une élue toulousaine.

Mis à l'écart lundi par le Toulouse FC à la suite d'une supposée altercation avec une adjointe au maire, Zakaria Aboukhlal suscite une vague de solidarité au Maroc, que l'ailier natif de Rotterdam représente au niveau international. Ce mercredi, son sélectionneur, Walid Regragui, réagit à l'affaire dans les colonnes de L'Équipe. « Avec mon staff, on a été totalement surpris, décontenancés, déclare le coach des Lions de l'Atlas au quotidien sportif. S'il y a un bien un joueur qu'on n'imagine pas dans ce type d'histoire, c'est bien Zak'. C'est un garçon respectueux, avec de vraies valeurs et une belle éducation, transmise par des parents ouverts, que nous avons eu la chance de côtoyer lors de la Coupe du Monde au Qatar. »

Regragui : « Zak' a démenti fermement »

Pour Walid Regragui, lui-même ancien joueur de Toulouse (entre 1999 et 2001), la présomption d'innocence doit s'appliquer à l'ancien d'AZ Alkmaar. « Je m'étonne juste du timing. On risque d'être sur du parole contre parole, au final. Je n'ai eu personne du club, mais Zak m'a appelé : il a démenti fermement cette altercation avec l'élue », ajoute le sélectionneur. Le demi-finaliste de la dernière Coupe du Monde n'a que de bons échos à transmettre de son attaquant. « Zak' a eu un comportement irréprochable au Mondial. Notre team manager est une femme, et quand elle a poussé quelques gueulantes pendant la compétition, il baissait la tête. C'est un gamin tout sauf prétentieux. Il n'y a rien à dire sur son comportement », poursuit-il avant de donner un conseil au joueur. « Il ne parle pas français, et je lui avais déjà dit qu'il lui fallait apprendre vite pour mieux maîtriser son environnement. »

Pour rappel, les faits reprochés à Zakaria Aboukhlal auraient eu lieu le 30 avril, lors des festivités organisées après victoire toulousaine en finale de la Coupe de France. L'adjointe aux Sports de la ville rose, Laurence Arribagé, aurait demandé à certains joueurs du club du silence lors d'un discours prononcé par l'entraîneur des Violets Philippe Montanier. L'international marocain lui aurait alors rétorqué : « Chez moi, les femmes ne parlent pas comme ça aux hommes. »

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