Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 05 février 2023 à 19h57
Dans plusieurs semaines, on saura si Dani Alves peut être libéré de prison, par exemple s'il porte un bracelet électronique en guise de caution. En attendant, il est d'ores et déjà certain qu'il court vers une petite ruine.
La descente aux enfers se poursuit pour Dani Alves. Toujours incarcéré à Barcelone après les accusations de viol d'une femme de 23 ans, dans les toilettes d'une discothèque de la ville catalane, l'ancien joueur des Blaugrana perd logiquement beaucoup d'argent sur ses divers contrats. A commencer par le plus important, celui qui le liait bien sûr à son club mexicain des Pumas : ceux-ci réclament un total de 4,5 millions d'euros au vétéran brésilien (39 ans), en s'appuyant sur une clause sanctionnant financièrement tout membre de l'effectif qui serait lié à un "scandale public" ou "tout crime, selon la législation du pays où celui-ci a eu lieu". Le club ne parviendra peut-être pas à obtenir autant d'argent, mais voilà qui montre bien l'ampleur des dégâts qui attendent le latéral auriverde.
Il perd d'ores et déjà entre 30 000 et 50 000 euros de droits d'image
Il y a aussi les contrats personnels qui lient Dani Alves à Adidas, ainsi qu'à la marque de vêtements Ethika, la société de paris sportifs IxPartner ou encore la société de services financiers brésilienne Hygia Saude. D'après El Mundo, à la suite de la rupture (ou du non-renouvellement) de ces sponsorings, l'international aux trois Coupes du Monde disputées (2010, 2014, 2022) perd d'ores et déjà entre 30 000 et 50 000 euros de droits d'image. Les avocats ont directement connu ces pertes dans le dossier transmis en appel devant le tribunal de Barcelone. Cette somme aurait pu lui permettre de financer son extradition vers le Brésil, qui a un accord en ce sens avec l'Espagne, mais il ne la possède plus. Dani Alves assure néanmoins qu'il n'y a aucun risque de fuite de sa part, au vu de ses attaches à Barcelone.