La victime présumée de Dani Alves "ne réclame pas d'argent, mais la prison"

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 26 janvier 2023 à 15h23

L'étau semble se resserrer sur Dani Alves, qui doit faire face à des évidences relativement irréfutables d'après l'avocate de la plaignante. La jeune femme, en se rendant très vite à l'hôpital, a permis de conserver les preuves.

L'avocate de la victime présumée de Dani Alves s'est exprimée dans une longue interview pour le média brésilien UOL Esporte. Elle affirme déjà qu'une deuxième femme aurait été "touchée" par le joueur brésilien dans la discothèque de Barcelone, dans la nuit du 30 au 31 décembre. Avant de livrer de nombreux détails, franchement glauques, notamment sur le fait que l'hôpital lui avait prescrit un traitement contre les MST puisque Dani Alves n'aurait pas utilisé de préservatif.

"Plus de preuves que d'habitude"

Elle assure aussi que sa cliente, âgée de 23 ans (contre 39 ans pour l'ex-joueur du Barça), ne veut pas d'argent et cite ses propres mots : "J'ai la chance d'avoir de bonnes conditions de vie, donc je ne réclame pas d'indemnisation. Je veux qu'il aille en prison." C'est on ne peut plus clair. Dani Alves a déjà livré trois versions des faits, où il expliquait d'abord ne pas avoir fréquenté la jeune femme en question, jusqu'à admettre finalement des relations sexuelles - mais consenties, selon lui. A l'inverse, la plaignante indique avoir été violée dans les toilettes de la discothèque.

Son avocate, Ester Garcia Lopez, juge qu'il y a "plus de preuves que d'habitude" et s'en explique : "Elle a immédiatement quitté la boîte de nuit dans une ambulance, ce qui montre à quel point l'action a été rapide, alors que parfois les femmes prennent deux semaines ou même deux mois pour porter plainte... Et dans ce cas-là, il n'y a plus de sous-vêtements, ni de prélèvement d'ADN à l'hôpital. Une autre femme aurait pu rentrer prendre une douche, par dégoût." Dani Alves, lâché par son club mexicain des Pumas et placé en détention provisoire depuis près d'une semaine, risque jusqu'à douze ans de prison.

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