Axel Allag, Media365 : publié le mercredi 26 mars 2025 à 12h00
L'ancien garde du corps de Diego Armando Maradona, Julio Coria, est reparti menotté du tribunal de Buenos Aires pour faux témoignage lors du procès autour de la mort du champion du monde 1986.
La scène a forcément surpris, dans le cadre du procès concernant la mort de Diego Armando Maradona. A Buenos Aires, l'arrestation de Julio Coria, ancien garde du corps de la star de foot argentine, a été ordonnée par le tribunal argentin en pleine audience pour motif de faux témoignage, comme révélé par nos confrères de l'AFP. Dans cette affaire, sept professionnels de santé sont actuellement jugés pour négligences ayant potentiellement contribué à la mort de Diego Maradona, seul sur un lit de convalescence, le 25 novembre 2020. Le procès entamé le 11 mars dernier, devrait durer jusqu'en juillet, à raison de deux audiences par semaine, avec près de 120 témoins prévus (les sept praticiens encourant de 8 à 25 ans de prison).
Un témoin considéré comme "manifestement mensonger"
Ainsi, l'ancien garde du corps du champion du monde 1986 a dû repartir du tribunal de Buenos Aires menotté après que les juges aient jugé "pertinentes les références faites par le procureur concernant le délit de faux témoignage". Présent lors de la mort de l'ancien numéro 10 de l'Argentine, Julio Coria a lui fait du bouche-à-bouche à Diego Armando Maradona jusqu'à l'arrivée des médecins au moment de la mort de la légende du football. Au tribunal, comme relaté par l'AFP "des contradictions et des omissions" ont été pointées du doigt par le ministère public, engendrant ensuite une demande de détention pour faux témoignage, délit qui prévoit une peine pouvant aller jusqu'à 10 ans.
Témoin dans cette affaire, Julio Coria a été jugé comme "manifestement mensonger" par le ministère public alors que l'ancien garde du corps a notamment affirmé que la psychiatre Agustina Cosachov, une autre des accusées, avait tenté de réanimer Diego Maradona, ce qu'il n'avait pas précisé lors de précédentes déclarations. Par ailleurs, l'ancien garde du corps de Maradona a également assuré qu'il ne "se souvenait pas" avoir parlé à Leopoldo Luque, le médecin personnel de Maradona accusé dans l'affaire. Une affirmation vite démentie par des messages écrits échangés avant et après la mort de l'ancien joueur mis en avant par la partie civile.