Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 03 septembre 2024 à 23h11
Grâce à sa victoire contre la Turquie (2-0), l'équipe de France de cécifoot, bonne dernière à Tokyo, s'est qualifiée pour les demi-finales du tournoi paralympique.
C'est encore dans une belle ambiance, malgré le silence imposé quand le jeu se déroule, que l'équipe de France de cécifoot a disputé son dernier match de la première phase lors de ces Jeux Paralympiques de Paris, devant quelques 10 000 spectateurs au pied de la Tour Eiffel. Tombeurs de la Chine en ouverture de ce groupe « de la mort » (1-0), les Bleus ont ensuite été battus par les quintuples tenants du titre brésiliens (0-3), lors d'une rencontre marquée par une impressionnante ola silencieuse dans les tribunes. Et ils étaient contraints de l'emporter mardi soir face à la Turquie, pour voir les demi-finales du tournoi. Ils ont su le faire, de belle manière, ouvrant le score par Frédéric Villeroux dès la 5e minute au terme d'un raid solitaire, avant que Martin Baron n'ajoute un deuxième but en début de seconde période (20e).
La Colombie au menu
Une victoire pleine de maîtrise qui permet donc aux hommes de Toussaint Akpweh d'atteindre le dernier carré. Ils affronteront, jeudi après-midi (17h30), la Colombie, première de son groupe après deux courtes victoires contre le Japon (1-0) et le Maroc (1-0) entrecoupées d'un match nul face à l'Argentine (0-0), opposée au favori brésilien dans l'autre demi-finale, également programmé jeudi, à 20h. A domicile, les Bleus espèrent encore être portés par le public, eux qui avaient beaucoup déçu lors des derniers Jeux Paralympiques, en 2021 à Tokyo, où ils avaient terminé bons derniers, éliminés dès la phase de poules avec trois défaites en autant de matchs, et neuf buts encaissés pour aucun marqué. Depuis, ils ont repris des couleurs en remportant le dernier championnat d'Europe de ce sport pratiqué par des malvoyants qui ont les yeux masqués, à part le gardien, et en se hissant à la septième place mondiale. Et en confiance, ils peuvent gêner beaucoup d'équipes, comme ils l'ont encore prouvé par séquences face au Brésil... De quoi se donner le droit de rêver ?