Galatasaray : C'est fini pour Gomis

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 05 juin 2023 à 12h56

L'histoire d'amour entre le Galatasaray et Bafétimbi Gomis ne cessera jamais, selon le joueur. Mais ce ne sera plus sur les terrains, puisque l'attaquant français a confirmé qu'il ne prolongerait pas avec le champion de Turquie.

C'est confirmé, Bafétimbi Gomis a bien disputé dimanche son dernier match avec le Galatasaray, rentrant pour les trois dernières minutes lors du derby remporté face au Fenerbahçe (3-0) alors que le titre était déjà acquis depuis la journée précédente. L'ancien attaquant de l'ASSE, de l'OL et de l'OM a bouclé sa deuxième saison pleine au sein du club stambouliote, après un premier passage en 2017-2018 lorsqu'il arrivait justement de Marseille (où il était prêté par Swansea). Dans l'intervalle, l'attaquant de 37 ans a passé trois ans et demi en Arabie Saoudite, à Al Hilal (où Lionel Messi est annoncé avec de plus en plus d'insistance), revenant au Galatasaray en février 2022.

"Il faut savoir quand c'est le bon moment"

Même s'il a encore marqué 17 buts en 30 matchs de championnat - en les célébrant toujours à la façon d'une panthère -, il a été supplanté petit à petit par Mauro Icardi. Et c'est surtout le souvenir de 2018 qui reste marquant chez les supporters du club, puisque Bafétimbi Gomis avait fini meilleur buteur dès sa première saison avec 29 buts, guidant ainsi le "Gala" vers le titre. "Il faut savoir quand c'est le bon moment pour quitter la maison", expose-t-il calmement, comme toujours, pour L'Equipe. "Il y a une nouvelle génération qui arrive. J'ai marqué des buts importants, j'ai joué mon rôle dans la course au titre. Mais c'est un au revoir, pas un adieu, car je reste supporter du Galatasaray. Et il y a une envie aussi de continuer avec moi, si j'arrête ma carrière. C'est une éventualité."


Bafétimbi Gomis a aussi rendu hommage aux victimes du terrible séisme qui a ravagé la Turquie au mois de février. Il s'est particulièrement impliqué en s'occupant d'un garçon de douze ans qu'il avait vu sorti des décombres avec son maillot : "Il a perdu sa maman et sa soeur, il a fallu le reloger, lui retrouver une école et la financer, car son papa n'avait pas de boulot. C'était important pour moi de l'inviter à Istanbul, qu'il puisse voir les matchs, qu'il passe du temps avec mes enfants. C'est important aussi de partager et d'apporter cette solidarité. Le peuple turc et le Galatasaray m'ont donné beaucoup d'amour. C'est une façon aussi de leur rendre."

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