Rédaction Media365, publié le mercredi 01 juin 2022 à 22h50
L'Argentine a battu l'Italie 3-0 mercredi soir à Wembley, dans ce match entre le champion d'Europe et celui d'Amérique du Sud.
En attendant d'entrer dans le vif du sujet, un doux parfum de Coupe du Monde flottera dans l'air à l'approche de l'été. Il y aura les chocs de Ligue des Nations, bien sûr, toujours intéressants à disséquer. Il y a les derniers tickets à distribuer pour le Qatar, aussi. Et il y avait cette Finalissima, un match sec opposant le dernier vainqueur de l'Euro, l'Italie, contre celui de la Copa America, l'Argentine. Inconnu des plus jeunes générations, ce format n'était pourtant pas inédit puisque 2 éditions avaient eu lieu en 1985 et 1993, alors sous la dénomination de trophée Artemio-Franchi.
Argentine-Italie : l'affiche avait de l'allure. Plus que ce trophée honorifique, il était question d'orgueil pour ces deux grandes nations du foot mondial. Piqués par la sortie récente de Kylian Mbappé sur la compétitivité du football sud-américain, les joueurs de l'Albiceleste avaient bien l'intention d'envoyer un message aux Européens quand la Nazionale, de son côté, voyait ce match de gala comme l'opportunité de rappeler que son absence au Mondial - la seconde consécutive - relève de l'accident. Encore.
Un Messi très en jambes
Ce rapport de force a donc été haletant et intense, dans l'antre de Wembley. Mais après une première demi-heure sans grandes opportunités nettes, les Argentins ont passé la vitesse supérieure avant la pause. Après un petit festival de Lionel Messi, Lautaro Martinez, servi sur un plateau par la Pulga, a débloqué la situation d'une reprise à bout portant (0-1, 28e). Bien dans leurs crampons, agressifs au duel, les coéquipiers du septuple Ballon d'Or ont fait le break dans la foulée, quand le buteur Lautaro a enfilé son costume de passeur pour mettre Angel Di Maria sur orbite, avant un petit piqué signature du gaucher (0-2, 45e+1).
L'Argentine n'a pas levé le pied au retour des vestiaires, bien au contraire. Elle aurait pu et dû saler l'addition rapidement avec un peu plus de réalisme et de réussite. Donnarumma a sauvé les meubles sur une passe en retrait mal ajustée de Bonucci (56e), avant de s'interposer face à Di Maria (60e) puis Messi (69e). Lo Celso, autre visage bien connu du public parisien, aurait lui aussi pu scorer mais le milieu de terrain a vu le cadre se dérober sur sa tentative (64e). C'est finalement Paulo Dybala qui a ajouté un troisième but en profitant d'une nouvelle percée de Messi (0-3, 90e+2). L'Argentine ajoute un trophée à sa vitrine bien garnie.