Dani Alves confondu par son ADN ?

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 10 février 2023 à 18h58

Un détail déterminant vient peut-être de faire basculer l'affaire Dani Alves. L'enquête confirmerait en effet que l'ADN du joueur a été dépistée à peu près partout, sur les lieux et directement sur la jeune femme qui l'accuse de viol.

Les jours passent, et le temps ne joue vraiment pas en faveur de Dani Alves, placé en détention provisoire depuis trois semaines à Barcelone. D'après El Periodico, les rapports médico-légaux établissent la présence de l'ADN du joueur brésilien sur la plaignante, une Espagnole de 23 ans qui affirme avoir été violée par l'ex-défenseur du Barça dans les toilettes d'une discothèque de la ville catalane, dans la nuit du 30 au 31 décembre. L'ADN se trouverait également sur les vêtements de la jeune femme, ainsi que sur les lieux (dans un lavabo de la boîte de nuit en question). Il est évident que la potentielle libération provisoire de Dani Alves devient mise à mal par ce nouvel élément, qui renforce de fait la version ayant toujours été déclamée par la plaignante.

Le parquet craint sa fuite vers le Brésil

Surtout que le latéral droit de 39 ans, congédié sur-le-champ par son club mexicain des Pumas, a modifié plusieurs fois ses propres dires. Dans un premier temps, il avait affirmé ne pas connaître la victime présumée, puis après trois changements de version, il finissait par admettre une fellation consentie (selon lui, bien évidemment). La crainte de la justice espagnole reste sa fuite vers le Brésil, qui n'a pas de traité d'extradition avec l'Espagne pour ce genre de cas, ce qui pourrait donc permettre à Dani Alves de se réfugier dans son pays. C'est pourquoi le parquet, pour le moment, s'oppose le plus fermement possible à sa sortie de prison, même conditionnelle. Le verdict définitif doit être rendu dans les prochaines semaines, l'enquête étant toujours en cours.

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