Coupe d'Asie : Al-Tamari, le « Messi jordanien » de Montpellier épate

Coupe d'Asie : Al-Tamari, le « Messi jordanien » de Montpellier épate ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 07 février 2024 à 13h15

Auteur d'une passe décisive et d'un but exceptionnel lors de la qualification historique de son pays pour la finale de la Coupe d'Asie, le Montpelliérain Mousa Al-Tamari est plus que jamais surnommé le « Messi jordanien ».

Alors qu'elle n'avait jamais dépassé les quarts de finale de la compétition, la Jordanie va disputer la finale de la Coupe d'Asie samedi, contre l'Iran ou le Qatar. Le 87e du classement FIFA a créé la sensation en dominant la Corée du Sud (2-0), double vainqueur du tournoi, grâce à une passe décisive, après une interception tranchante, et un but du Montpelliérain Mousa Al-Tamari. Une réalisation exceptionnelle de l'ailier de 26 ans, parti de son propre camp et qui a mystifié quatre adversaires avant de tromper le portier sud-coréen d'une frappe du gauche à l'extérieur de la surface.

Un raid à la Messi

Un raid solitaire qui ressemble bien au virevoltant « Messi jordanien », auteur d'un match plein et d'une frappe surpuissante qui aurait pu faire mouche quelques minutes auparavant. Déjà buteur à deux reprises en phase de poules, Al-Tamari a ainsi confirmé sa belle forme, lui qui a marqué trois buts en Ligue 1, pour une passe décisive, en 16 apparitions dans un championnat français où il a débarqué l'été dernier en provenance de Louvain. Mais cette qualification pour la finale signifie qu'il va donc encore manquer au club héraultais, opposé à l'OL.

Il n'aime pas son surnom

Premier Jordanien à évoluer en France, et deuxième joueur le plus rapide de la première partie du championnat, il va avoir l'opportunité d'offrir à son pays un sacre historique. On l'appellerait alors encore plus le « Messi jordanien », un surnom qu'il n'apprécie guère... "Je sais que certains m'appellent comme ça mais je n'aime pas ce surnom (rires). C'est à Chypre qu'ils ont inventé ce surnom, confiait-il au site de la Ligue 1. Là-bas, les supporters sont un peu fous (rires). En fait, quand je suis arrivé à l'APOEL, le président avait vendu beaucoup de joueurs importants et l'équipe avait de moins bons résultats que d'habitude. Mais comme je donnais tout sur le terrain et que je marquais beaucoup, les supporters m'adoraient et ils ont inventé une chanson qui parlait de moi comme le « Messi jordanien » !" Et il va peut-être devoir s'y habituer encore un peu plus...

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