Axel Allag, Media365, publié le mardi 29 octobre 2024 à 14h21
Pep Guardiola, au lendemain du sacre de Rodri lors du ballon d'Or, et à la veille du déplacement à Tottenham en League Cup, a bien sûr évoqué sa fierté pour son milieu de terrain, au sommet du football depuis lundi soir.
"Nous sommes conscients que nous n'allons pas jouer avec le meilleur joueur du monde cette saison", a résumé un Pep Guardiola forcément fier du sacre de Rodri lors de la 68ème cérémonie du Ballon d'Or. "Nous, les fans de Manchester City, sommes très fiers de lui. Nous sommes très fiers de partager cela avec lui et j'espère que cela pourra lui donner de l'énergie pour bien récupérer pour la saison prochaine", a jugé le technicien, en référence à la rupture du ligament croisé du genou droit subie par le milieu de terrain face à Arsenal fin septembre.
Rodri symbolise les succès du football espagnol selon Guardiola
Le technicien des Citizens n'est pas rentré dans la polémique concernant le boycott de la cérémonie de la part d'un Real Madrid libre de ses choix. "C'est à eux de décider. S'ils veulent féliciter, c'est bien. Sinon, c'est bien aussi. Nous ne sommes pas ici pour juger ce que les autres clubs décident de faire. La saison dernière, Erling a remporté le triplé, plus de 50 buts. Je lui ai dit que le simple fait d'être là devait le rendre très, très heureux et j'ai dit la même chose à Rodri. La saison dernière, Erling aurait dû gagner, oui. Est-ce que Messi aurait dû gagner ? Oui. Peu importe", a enchaîné un Guardiola soulignant le discours "incroyable" de Rodri sur la famille et ravi de voir le football espagnol enfin récompensé après le sacre de Luis Suárez en 1960 et les succès connus de tous lors de la dernière décennie. "Le football espagnol a fait une telle différence, a remporté une Coupe du monde, l'Euro et n'a pas pu remporter ce prix", a constaté un Guardiola ravi.
Sans les "monstres" Messi et Ronaldo, un Ballon d'Or plus ouvert ?
Premier joueur sacré après l'absence du duo Messi-Ronaldo, absents pour la première fois depuis 2003 dans les 30 nommés, Rodri a rappelé des souvenirs à son entraîneur tant la domination des deux "monstres" a été évidente, symbolisée par les 13 Ballons d'Or collectés (8 pour Messi et 5 pour Ronaldo). "Leur importance au cours des 10 ou 15 dernières années a été si importante. Je me souviens qu'une fois, nous avions trois joueurs de La Masia nommés, Xavi et Iniesta n'ont pas pu battre Messi, c'était un monstre. Seul Ronaldo y est parvenu", a évalué un Guardiola certain que désormais, la lutte sera plus ouverte. "Bien sûr, si Vinicius avait gagné cela aurait été plus que mérité. C'était pareil avec Erling l'année dernière. Erling a terminé quatrième, cinquième, sixième ou septième, c'est magnifique (cinquième ndlr). Ce sera vraiment ouvert. Il y aura plus de chances de gagner".
Manchester City, en tant que club, a donc une fierté immense après le sacre de Rodri, comme répété par un Guardiola aux anges, conscient aussi qu'en tant que milieu de terrain défensif, son cerveau a eu "besoin" du club et ses coéquipiers afin de se hisser sur la plus haute marche. "Nous sommes très heureux que Rodri soit le premier joueur de ce club à remporter ce prix, c'est comme la Premier League et la Ligue des champions. Nous sommes très fiers".