Marie Mahé, Media365 : publié le mercredi 16 juin 2021 à 17h40
Dans le cadre de l'enquête sur le décès de Diego Maradona, un deuxième membre de son équipe soignante, à savoir une infirmière, a été entendu.
L'enquête sur les circonstances du décès de Diego Maradona, disparu au mois de novembre dernier, suit son cours. Ce mercredi, un deuxième membre de l'équipe soignante de l'ancienne gloire du football argentin, à savoir une infirmière, doit être entendu par le parquet argentin. Cette infirmière, Dahiana Gisela Madrid, âgée de 36 ans, apportera son témoignage au bureau du procureur de San Isidro, situé dans la banlieue de Buenos Aires. Ce dernier a ouvert une enquête pour « homicide involontaire avec circonstances aggravantes » pour tenter de comprendre ce qui s'est passé lors du décès de Maradona et s'il a été réellement « abandonné » à une lente agonie, après ne pas avoir reçu les soins qu'il aurait éventuellement dû recevoir. Avant de décéder, Diego Maradona souffrait de nombreux problèmes de santé, que ce soit au cœur, au foie ou bien encore aux reins.
Un autre infirmier conteste avoir abandonné Maradona à son sort
Le 25 novembre 2020, du côté de sa résidence de Tigre située au nord de Buenos Aires, il était alors décédé, seul, d'une crise cardiaque, alors qu'il était âgé de 60 ans. Quelques semaines seulement avant sa disparition qui avait alors bouleversé le monde entier, l'ancien footballeur avait dû subir une opération au cerveau, pour un caillot de sang. Au début du mois de mai dernier, un rapport d'experts avait alors conclu qu'il avait, tout bonnement, été « abandonné à son sort » par sa propre équipe médicale, et le traitement qu'il avait reçu était « inadéquat, déficient et imprudent » et c'est cela qui l'avait alors conduit à une lente agonie. Le jour, c'est cette fameuse Dahiana Gisela Madrid qui s'occupait de Maradona, avant de passer le relais à un autre infirmier, à savoir Ricardo Almiron, âgé de 37 ans, qui s'en occupait la nuit. Ce dernier a été le premier à être entendu, ce lundi, dans le cadre de cette même enquête, et il a contesté les faits.