Axel Allag, Media365, publié le jeudi 24 octobre 2024 à 22h00
Un peu plus d'un an et c'est déjà la fin pour Roberto Mancini, qui n'est plus le sélectionneur de l'Arabie saoudite.
L'histoire est terminée entre Roberto Mancini et l'Arabie saoudite. Ce jeudi, l'ancien sélectionneur de l'Italie, champion d'Europe en 2021, a été licencié de ses fonctions, comme attendu au vu des dernières rumeurs. "Le conseil d'administration de la Fédération saoudienne de football et l'entraîneur de l'équipe nationale, Roberto Mancini, sont parvenus aujourd'hui à un accord commun qui comprend la fin de la relation contractuelle entre les deux parties", peut-on lire sur un communiqué officiel publié par la Fédération saoudienne de football (SAFF) alors que le technicien était sous contrat jusqu'en 2027.
Un bilan compliqué pour Mancini
Mancini, qui touchait visiblement un salaire de 25 millions d'euros par an, n'a jamais su convaincre depuis sa prise de fonctions lors de l'été 2023. La collaboration entre les deux parties a commencé par un échec en Coupe d'Asie alors que l'ambition était de remporter la compétition. La route s'est finalement arrêtée au stade des 8èmes de finale avec une élimination contre la Corée du Sud et la suite n'a pas franchement été une réussite. La sélection saoudienne est bien entendu encore dans les clous pour participer à la Coupe du monde 2026 tandis qu'elle occupe la deuxième place de son groupe au troisième tour et elle devra tenter de finir dans les deux premiers avec un nouvel entraîneur sur son banc pour se qualifier directement au tournoi planétaire co-organisé par les États-Unis, le Canada et le Mexique.
L'ancien entraîneur de la Fiorentina, la Lazio Rome, l'Inter Milan, de Manchester City, de Galatasaray et du Zenit Saint-Pétersbourg quitte donc ses fonctions avec un bilan mitigé de 7 victoires, 5 matchs nuls et 6 défaites en 18 matchs. Roberto Mancini, désormais, devra tenter une nouvelle aventure alors que concernant sa succession, des noms sont revenus ces derniers jours dont ceux de l'Argentin Ramon Diaz, d'Hervé Renard et, beaucoup moins probable, celui de Zinédine Zidane, le rêve ultime de l'Arabie saoudite.