Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le mercredi 04 octobre 2023 à 20h45
Kathryn Mayorga, qui accuse Cristiano Ronaldo de l'avoir violée en juin 2009, sera entendue ce mercredi par la justice américaine dans le cadre d'un appel pour contester le rejet de la tenue d'un procès civil en juin 2022.
Alors qu'il vient d'inscrire le premier but de sa longue carrière en Ligue des champions asiatique, Cristiano Ronaldo pourrait bien être à nouveau inquiété pour une affaire de viol dont les faits remontent à 2009. L'ancienne mannequin américaine Kathryn Mayorga accuse le footballeur portugais de l'avoir violée à cette époque dans une chambre d'hôtel de Las Vegas, aux États-Unis. Le quintuple Ballon d'Or a toujours nié les faits, mais a versé plus de 320 000 euros à son accusatrice en contrepartie de son silence en 2010.
Compensation plus généreuse
En juin 2022, une juge américaine a rejeté une demande de Kathryn Mayorga cherchant à obtenir une indemnisation supplémentaire, justifiant sa décision pour utilisation de documents confidentiels volés et mauvaise foi. Mais la plaignante est déterminée à ne pas laisser Cristiano Ronaldo s'en tirer aussi facilement. Ce mercredi 4 octobre, la 9e Cour d'appel des États-Unis va auditionner les avocats de Kathryn Mayorga, qui tentent toujours d'obtenir une compensation plus généreuse de la part de l'international portugais. Ils veulent annuler le rejet par la juge en 2022 et de rouvrir le procès civil que Kathryn Mayorga a déposé pour la première fois au Nevada en 2018.
Du côté de l'attaquant du club saoudien d'Al-Nassr, la ligne de défense ne change pas pour le moment. Les avocats de Cristiano Ronaldo ont toujours assuré que la relation entre leur client et la femme était consentie. En 2018, le Portugais avait pris la parole sur son compte X (anciennement Twitter) pour nier les accusations à son encontre. « Je démens fermement les accusations qui sont portées contre moi. Un viol est un crime abominable qui va à l'encontre de tout ce que je suis et de tout ce en quoi je crois, avait-il écrit. Aussi soucieux que je puisse l'être de laver mon nom, je refuse de nourrir le spectacle médiatique créé par des gens qui cherchent à faire leur promotion à mes dépens ».