Angleterre : Tuchel tout près de devenir sélectionneur ?

Angleterre : Tuchel tout près de devenir sélectionneur ? ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 11 octobre 2024 à 21h43

Les Anglais, au lendemain de leur défaite devant la Grèce (1-2), seraient en passe d'entériner un profil bien connu pour leur banc.

Après Mauricio Pochettino qui dirige la première sélection de sa carrière, aux Etats-Unis, c'est son prédécesseur au Paris Saint-Germain (et à Chelsea) qui pourrait lui emboîter le pas, et pas n'importe où : Thomas Tuchel est ainsi fortement pressenti pour reprendre le poste de Gareth Southgate à la tête de l'Angleterre, récupéré de manière intérimaire par Lee Carsley (promu des Espoirs) pour cette fin d'année, d'après les informations de Welt mais aussi de Bild, bref de la presse allemande.

Eriksson et Capello, deux expériences pas franchement couronnées de succès

Le nom de Tuchel avait déjà été évoqué au mois d'août, quelques semaines seulement après la finale de l'Euro perdue par l'Angleterre contre l'Espagne (2-1) et donc le départ de Gareth Southgate. Il y a deux mois, le Guardian révélait déjà que c'était le président Mark Bullingham qui avait directement soufflé cette idée, globalement approuvée. Et l'un de ses autres concurrents étrangers se nommait alors... Mauricio Pochettino. Tuchel, qui venait de quitter le Bayern, a également été cité plusieurs fois à Manchester United pour remplacer potentiellement Erik ten Hag, preuve qu'il jouit d'une cote toujours exceptionnelle outre-Manche.

S'il venait à s'engager effectivement sur le banc des Three Lions, avec la perspective de la Coupe du monde 2026 comme immense challenge, il deviendrait le troisième sélectionneur étranger de l'histoire de l'Angleterre, après le regretté Sven-Göran Eriksson (décédé le 26 août) et Fabio Capello. Deux expériences qui n'avaient pas franchement été couronnées de succès mais s'étaient étirées sur plus de dix ans, de 2001 à 2006 pour le Suédois et de 2007 à 2012 pour l'Italien - avec un simple intermède national encore pire pour Steve McClaren, qui n'avait même pas réussi à qualifier les Anglais pour l'Euro 2008. Eriksson avait enchaîné trois quarts de finale (Mondiaux 2002 et 2006, Euro 2004) et Capello s'était arrêté en huitièmes de finale du Mondial 2010 puis démissionnait avant l'Euro 2012 car le capitanat de John Terry avait été retiré par la Fédération sans son aval, sur fond d'affaire de racisme. Tuchel aurait donc fort à faire pour redorer l'image des techniciens étrangers à un poste si important.

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