Algérie : Belmadi reste en poste

Algérie : Belmadi reste en poste©Media365
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Rédaction Media365, publié le dimanche 24 avril 2022 à 14h25

Ce dimanche, Djamel Belmadi a annoncé qu'il resterait le sélectionneur de l'Algérie, malgré une CAN ratée et n'avoir pas réussi à qualifier les Fennecs pour la Coupe du monde 2022.

Le faux suspense a pris fin ce dimanche en Algérie. En poste depuis 2018, le sélectionneur Djamel Belmadi va poursuivre sa mission sur le banc des Fennecs. « Le sélectionneur national, M. Djamel Belmadi a annoncé, dans une interview accordée à FAF TV, qu'il poursuivra sa mission à la tête des Verts, après l'élimination amère de la Coupe du monde en mars dernier à l'issue des matchs de barrages contre le Cameroun, indique la Fédération algérienne de football dans un communiqué. Longtemps attendue, la sortie du coach national met ainsi fin à toutes les spéculations qui ont entouré son avenir avec la sélection. »

« Avec ce qui s'est passé (...), après cet échec-là, le minimum que je dois est de savoir si je suis capable de redémarrer avec autant de force, d'énergie et de passion, et de me fixer des objectifs. Le drame footballistique qu'on a pu vivre le 29 mars méritait un temps de réflexion. J'avais envisagé cette possibilité avant », a révélé Djamel Belmadi, dont le contrat actuel court jusqu'en décembre 2022. « Ce contrat ne comporte pas d'objectifs, contrairement à ce qui a pu être dit. Mais cela dépasse le cadre du contrat. J'ai donné à mes responsables l'opportunité de mettre fin à ce contrat. S'ils avaient pensé que je n'étais plus l'homme de la situation, je l'aurais accepté (...). Cela n'a pas été le cas. Ils avaient le souhait que je puisse continuer dans cette fonction. C'était un élément indispensable pour moi. »

Belmadi : « Recréer une dynamique »

Et de rappeler que sa mission à la tête de l'équipe nationale est un engagement de tous les instants, malgré les bâtons que certains peuvent lui mettre dans les roues. « Si j'avais choisi la facilité, je ne serais pas à la tête de l'équipe nationale. Je suis là pour monter le plus haut possible le drapeau. On y est arrivés, mais pas complètement, puisqu'on n'est pas en Coupe du monde. Ce peuple croit encore en nous, croit cette équipe capable de lui donner de la joie et des victoires. Je ne peux tourner le dos à cela. C'est plus fort que les arbitres et les conspirateurs de l'intérieur, qui sont 6 ou 7 (...) et suivent des projets personnels, mettent la zizanie, (...) minimisent les succès et grossissent les échecs. »

« On se doit de repartir de l'avant, de recréer une dynamique. Il faut une stratégie pour cela. On a eu le temps de penser (...) au nouveau souffle que l'on va insuffler à ce groupe. Il ne faut pas tout jeter à la poubelle, tout remettre en question. On a tout sauf démérité sur ces deux matchs contre le Cameroun. Ce n'est pas la meilleure équipe qui s'est qualifiée... On est dans la perpétuelle réflexion pour faire de ce groupe un groupe plus performant. On est dans la reconquête, dans la création d'une synergie », poursuit Djamel Belmadi, non sans en appeler aux instances dirigeantes, responsables elles aussi à ses yeux d'un avenir radieux. « Pour cela, il faut que tout le monde prenne ses responsabilités. Il y a deux éléments essentiels à régler en Afrique : l'arbitrage et les infrastructures. L'arbitrage reste à l'âge préhistorique ! » La pilule du 29 mars n'est pas près de passer.

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