6Medias, publié le vendredi 24 août 2018 à 19h30
Zinédine Zidane a remporté une troisième Ligue des Champions consécutive en mai dernier, mais la saison n'a pas été toujours aussi rose pour le coach du Real. Une séquence, que publie le Daily Mail, montre son président plutôt acerbe.
Trois Ligues des Champions consécutives, neuf titres en trois ans...
Zinédine Zidane a un bilan à faire pâlir les plus grands techniciens de la planète. Mais la saison passée, le Français a connu une saison délicate jusqu'à ce troisième sacre européen. À tel point que le Real Madrid a terminé à 17 points du Barça en championnat. Surtout, en février dernier, les Madrilènes étaient encore loin de s'imaginer qu'ils allaient finir la saison de cette façon. À commencer par leur président Florentino Perez.
Dans une séquence dévoilée par le Daily Mail, tirée du documentaire "Six Dreams" lancé par Amazon, le président madrilène n'y va pas avec le dos de la cuillère. "Mis à part le match de mardi (face au PSG), ç'a été une saison horrible, horrible". Dans cette séquence, il s'adresse à Amaia Gorostiza, son homologue présidente du modeste club d'Eibar que le Real vient difficilement de battre (2-1.)
Tensions entre les deux hommes
Quand Florentino Perez s'exprime, il reste dix journées de championnat à jouer au Real Madrid. À ce moment-là, les Merengues naviguaient à quinze points de leur rival le FC Barcelone et l'ambiance n'était pas au beau fixe dans le vestiaire, selon les observateurs.
Cette série documentaire est consacrée au championnat espagnol, plusieurs séquences sont d'ailleurs mises en avant dans d'autres clubs, comme le départ d'Eduardo Berizzo de Séville suite à son cancer ou les problèmes de racisme du joueur noir Inaki Williams, à l'Athletic Bilbao.
En fin de saison, la presse espagnole avait estimé que le départ de l'entraîneur du Real était lié à Florentino Perez et à son omniprésence. Que serait-il advenu de Zidane s'il avait échoué en finale de Ligue des Champions ? Autant de questions auxquelles seul Florentino Perez aurait pu répondre. Il s'était dit "très attristé" au lendemain de son départ.