Pour le président de la FFF, les Bleus sont "mieux élevés" qu'en 2010

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6Medias, publié le lundi 11 juin 2018 à 16h20

Dans une interview accordée au Figaro et publiée dimanche 10 juin, le président de la Fédération française de football Noël Le Graët a évoqué la grève de Knysna survenue en 2010 lors de la Coupe du Monde en Afrique du Sud. Selon lui, il est impossible qu'un tel événement se produise en Russie.

Cela fait huit ans, mais personne n'a oublié.

Lors de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud, les Bleus de Raymond Domenech faisaient la grève de Knysna, devenant la risée du football mondial et provoquant un tollé national. Alors que les joueurs de l'équipe de France se sont installés ce dimanche en Russie afin d'y disputer le Mondial 2018, le président de la Fédération française de football Noël Le Graët estime qu'il est impossible qu'un tel événement se reproduise. "Ça ne peut plus se faire, a-t-il affirmé lors d'un entretien accordé au Figaro et publié dimanche 10 juin. Cet épisode appartient au passé. Encore aujourd'hui, j'ai du mal à l'expliquer."



"On a peiné pour récupérer nos sponsors"

Le patron du football tricolore est ensuite revenu sur les raisons de cette confiance retrouvée. "On est beaucoup mieux organisés. Le président et le sélectionneur s'entendent bien, la feuille de route est claire. À l'époque (de Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, et Raymond Domenech, sélectionneur), ce n'était pas le cas. La mentalité des joueurs est devenue très respectueuse du groupe. Aucun incident n'est à noter. Ils sont sans doute plus matures et mieux élevés. Didier n'a pas une armée mexicaine autour de lui, on a le meilleur staff, les meilleurs médecins. On essaie d'être exemplaires."

Noël Le Graët est également revenu sur les retombées négatives de la grève de Knysna pour l'institution qu'il préside. "En 2011, on a peiné pour récupérer nos sponsors, même s'ils nous ont pardonné assez vite. Que les Bleus gagnent ou perdent dans les mois à venir, tous les contrats seront renouvelés avec nos partenaires pour les cinq prochaines années. Tous. Cela n'est pas anodin. Franchement, c'est une fierté."

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