Grosse crise de nerf chez les Ultras de Montpellier

A lire aussi

6Medias, publié le vendredi 18 mai 2018 à 14h42

Comme le rapporte Midi Libre, la bâche des ultras du club de football de Montpellier a été dérobée. Dans le milieu ultra, cet acte s'apparente au pire des affronts possibles.

Quelques mètres de tissu plastifié.

Voilà à quoi ressemble la bâche d'un groupe d'ultras. Pourtant, dans le milieu, le symbole est quelque chose de sacré. Les ultras de Montpellier ont vécu la pire des humiliations en se faisant dérober la leur. Munis de disqueuses, des individus ont fracturé le local de la Butte Paillade 91, le mercredi 2 mai, afin de dérober la bannière historique des fervents supporters du MHSC, rapporte Midi Libre. Ces derniers sont consternés et refusent de s'exprimer, explique le quotidien régional.



Elle se transmet de génération en génération

Dans la culture ultra, le vol de la bâche dite « domicile » (il en existe une appelée « extérieure » pour les déplacements) peut conduire à la dissolution du groupe de fans concernés. « La banderole se transmet de génération en génération, analyse pour France Bleu Hérault l'universitaire spécialiste des ultras, Sébastien Louis.La culture ultra dit que si on perd sa banderole, le groupe doit cesser ses activités. Mais dans le cas présent, le vol a été commis de nuit dans le local, la dissolution n'est pas obligatoire. »

Les Nîmois soupçonnés

Selon les informations de Midi Libre, l'avenir de la Butte Paillade est pour l'heure incertain. Cet affront pourrait conduire à des représailles. Pour l'heure, les soupçons s'orientent en direction du voisin nîmois, qui va être promu en Ligue 1 la saison prochaine. Il pourrait s'agir d'un acte de représailles. Les supporters des « crocos » s'étaient en effet fait dérober leur bâche « extérieure », lors d'un déplacement à Lorient, en novembre 2017. Cette saison, comme l'a rapporté So Foot, les ultras de Caen s'étaient eux aussi fait dérober leur bâchage. Humiliés, ils avaient décidé de mettre leur association, le Malherbe Normandy Kop, en sommeil.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.