Derby : cette légende des Verts encore traumatisée par son voyage à Lyon

Derby : cette légende des Verts encore traumatisée par son voyage à Lyon©Panoramic
A lire aussi

6Medias, publié le vendredi 23 novembre 2018 à 09h40

Georges Bereta n'assistera pas au match entre Lyon et Saint-Etienne ce vendredi soir. L'ancien joueur des Verts reste marqué par l'agression subie en marge du derby il y a trois ans.

La date du 8 novembre 2015 reste gravée dans la tête de Georges Bereta.

Et ce n'est pas en raison du dernier derby entre Lyon et Saint-Etienne disputé dans le stade de Gerland, facilement remporté par les Gones 3 à 0. Mais à cause de l'agression qui l'a visé en marge de cette rencontre. Alors qu'il quittait le stade dans sa voiture immatriculée 42 (Loire, le département de Saint-Étienne) en compagnie de deux autres personnes, l'ancienne légende des Verts a été pris à partie par plusieurs dizaines d'individus. "Je me suis retrouvé au milieu des supporters lyonnais. Raymond Domenech ne m'a pas eu, sur le terrain. Eux, oui. Je suis devenu leur proie", raconte Bereta dans les colonnes de l'Équipe ce vendredi. Son véhicule sera vandalisé avant que des CRS n'interviennent pour disperser la foule.





"Je suis allé voir un psy"

Mais les images de cette agression, qui aura duré une vingtaine de minutes, ont traumatisé Bereta, désormais âgé de 72 ans. "Je me couchais et je me levais avec elles. Au bout d'un mois, je suis allé voir un psy, qui m'a prescrit des cachets. Cette histoire m'a détraqué. Un an après, j'ai fait un AVC, peut-être aussi dû à la vieillesse", assure l'ancien international français (44 sélections). Du coup, ce 117e derby, disputé au Groupama Stadium, ce sera sans Bereta. "Je n'ai plus envie d'aller à Lyon. La dernière fois, ça m'a suffi", explique l'ancien Stéphanois. "Cette agression m'a enlevé de la passion. Même s'ils étaient durs, j'aimais bien jouer les derbys, puis y assister. Mais celui-là, je vais le regarder à la télévision." Et peut-être qu'il assistera au match retour, prévu le week-end du 20 janvier à Geoffroy-Guichard.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.