6Medias, publié le mardi 06 novembre 2018 à 15h40
À moins d'un mois de la désignation du nouveau Ballon d'Or, les regards sont braqués vers les favoris. Parmi eux, plusieurs Français, ce qui pourrait provoquer quelques tensions dans le groupe, explique BFM sport.
Raphaël Varane, lui, tempère.
Le prochain Ballon d'Or sera décerné le 3 décembre prochain. En attendant, les pronostics vont bon train quant au nom du futur vainqueur. Cristiano Ronaldo, Luka Modric, Raphaël Varane, Antoine Griezmann ou encore Kylian Mbappé... ? Les trois Français espèrent secrètement l'emporter, quitte à s'envoyer quelques piques via médias interposés. Une récompense individuelle qui pourrait influer sur le collectif, et en particulier sur l'équipe de France selon les observateurs, relate BFM Sport.
Mais pour le capitaine des Bleus, Raphaël Varane, il n'y a pas de questions à se poser. Alors le Ballon d'Or, source de tensions ? "Oui, ça peut créer des problèmes. Mais je pense qu'il n'y aura pas de soucis entre nous, ce ne serait pas cohérent de s'embrouiller pour le Ballon d'or. Si un Français le gagne, on sera heureux, quel qu'il soit", lance le Madrilène dans France Football.
Heureux quoiqu'il arrive ?
L'ancien Lensois pourrait logiquement faire figure de favori après une année 2018 exceptionnelle (Coupe du monde et Ligue des Champions en poche), mais il préfère rester en retrait, jouant la carte française. "Oui, de préférence", dit-il, à la question "Souhaitez-vous qu'un Français le gagne ?".
"Après, ceux qui sont favoris, français ou pas, sont des amis à moi, donc... Je les connais tous. Dans les tous les cas, je serai heureux", poursuit-il avec une once de langue de bois. Dans France Football, Raphaël Varane se fait en tout cas le chantre de la bonne ambiance au sein des Bleus. "On n'en parle pas, poursuit-il. On parle de ce qui a été bien fait, mais pas pour dire qu'Untel mérite plus qu'Untel. On a tous apporté notre pierre à l'édifice. On ne peut pas dire : 'lui ne mérite pas, il n'a pas travaillé'." Reste à espérer pour les Français qu'un des Bleus rafle la mise.