Axel Allag, Media365, publié le mardi 12 janvier 2021 à 19h00
L'attaquant de Manchester United, Marcus Rashford, continue son combat face aux inégalités au niveau de la malnutrition. Il s'est montré révolté par la quantité des repas scolaires proposés en Angleterre.
Marcus Rashford, le joueur de Manchester United est très engagé pour les combats sociaux. Au cours de l'année 2020, il s'est à plusieurs reprises élevé afin de dénoncer les inégalités. Il avait déjà, ces derniers mois, su obtenir des repas gratuits pour les enfants pendant les vacances scolaires auprès de Boris Johnson et du gouvernement britannique. Par la suite, c'est avec comme thème la lecture qu'il avait promis de lutter, désirant en favoriser l'accès aux personnes les plus démunies dans ce domaine. "Nous savons qu'il y a aujourd'hui plus de 380 000 enfants à travers le Royaume-Uni qui n'ont jamais possédé un livre. Ce sont des enfants qui vivent dans des environnements vulnérables. Cela doit changer", avait-il expliqué au micro de Sky Sports.
"Nous devons faire mieux. Nous sommes en 2021"
Joueur engagé, il a de nouveau voulu éveiller certaines consciences, au sujet de la quantité des repas scolaires. Rashford a posté une photo sur son compte Twitter, écrivant : "trois jours de repas pour une famille. Ce n'est simplement pas assez". Par la suite, il a mis en exergue le confinement en Angleterre, et les conditions des enfants qui doivent bénéficier d'une bonne nutrition afin de travailler correctement. "Imaginez que nous attendons des enfants qu'ils s'engagent à apprendre à la maison. Sans parler des parents qui, parfois, doivent leur enseigner et qui n'ont probablement pas mangé du tout pour que leurs enfants puissent. Nous DEVONS faire mieux. Nous sommes en 2021."
En réponse à une personne qui indiquait la livraison de ses repas pour les dix prochains jours - d'une valeur de 30 livres (33 euros) - le ministère de l'Éducation a tenu à réagir en citant le tweet. "Nous avons des directives et des normes claires pour les colis alimentaires, que nous espérons voir respectées."