Victor Romedenne, Media365, publié le lundi 02 octobre 2023 à 14h20
Samedi, Liverpool et ses fans avaient des raisons évidentes d'être frustré de leur défaite. Malgré le mea culpa du comité de responsable de l'arbitrage, la colère est toujours aussi forte.
Liverpool peut enrager après cette septième journée de championnat. Les Reds ont connu leur première défaite de la saison face à Tottenham (2-1) avec un malchanceux Joel Matip qui a propulsé le centre de Pedro Porro dans sa propre lucarne à la 96ème minute. Pire encore, malgré l'expulsion de Curtis Jones, c'est Liverpool qui, à la 32ème minute a fait trembler les filets pour la première fois du match. Cependant, ce but a été refusé pour un hors-jeu et la VAR n'a pas déjugé la décision des arbitres présents sur la pelouse alors que le contraire paraissait plutôt évident. Deux minutes plus tard Heung-Min Son ouvre le score sur une passe de Richarlison. Liverpool avait l'occasion de prendre la tête du championnat après le faux pas de Manchester City face à Wolverhampton (2-1). Finalement c'est Tottenham qui en profite et revient à un point de Skyblues.
Des explications jugées inacceptables
Après la rencontre, le comité responsable de l'arbitrage (PGMOL) a reconnu publiquement l'erreur : "Le but de Luis Diaz a été refusé par l'équipe d'arbitrage présente sur le terrain. C'était une erreur évidente et le but aurait dû être accordé, mais la VAR n'a pas fonctionné. Une enquête va être menée pour comprendre les circonstances de ce dysfonctionnement". Mais le mal est fait et ce communiqué ne rapportera aucune compensation aux Reds.
Après que Jurgen Klopp et d'autres joueurs aient exprimé leur frustration dans la presse, c'est désormais le club lui-même qui a communiqué : "Nous comprenons pleinement les pressions auxquelles les officiels des matchs sont exposés, mais ces pressions sont censées être atténuées, et non exacerbées, par l'existence et la mise en œuvre du VAR. Il n'est donc pas satisfaisant qu'un délai suffisant n'ait été accordé pour permettre de prendre la bonne décision. Que de telles défaillances aient été qualifiées d'«erreur humaine importante» est également inacceptable. Toutes les décisions devraient être établies uniquement par le revisionnage et en toute transparence. [...] Entre-temps, nous explorerons la gamme d'options disponibles, compte tenu de la nécessité évidente d'une résolution."