Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 20 novembre 2023 à 21h52
Suspendu sans salaire par Manchester City avant d'être finalement acquitté dans son affaire de viols et d'agressions sexuelles à la fin de son contrat, Benjamin Mendy réclame plusieurs millions d'euros au club anglais.
Après plus de deux ans sans jouer, 763 jours exactement, Benjamin Mendy a retrouvé la compétition le 17 septembre dernier, à l'occasion du match de Ligue 1 entre Lorient et l'un de ses anciens clubs, Monaco (2-2). Suspendu par Manchester City à l'été 2021 après avoir été placé en détention provisoire, le champion du monde 2018, définitivement acquitté en juillet, lors d'un deuxième procès, des accusations de viols et d'agressions sexuelles qui pesaient sur lui, a décidé de porter plainte contre le club anglais. D'après Sky Sports, il réclame plusieurs millions de livres à Manchester City.
Plus de 10 millions d'euros
Lorsque les Citizens l'ont suspendu, Mendy percevait un salaire hebdomadaire estimé à 114 000 euros. Et il en avait donc été privé entre septembre 2021 et juin 2023, soit jusqu'à la fin de son contrat. D'après la presse anglaise, le montant demandé par le joueur pourrait être de 9 à 10 millions de livres (entre 10,3 millions et 11,43 millions d'euros). Les impôts anglais lui réclament par ailleurs une somme de 800 000 livres (914 000 euros), mais il bénéficie encore d'un délai de trois mois, rapporte le Guardian, le temps qu'il règle ce litige salarial avec Manchester City.
"Des déductions salariales non autorisées" ?
Une procédure qui est menée au nom du joueur par le célèbre avocat anglais Nick De Marco KC. "Nick De Marco KC, mandaté par Laffer Abogados, représente l'ancien joueur de Manchester City Benjamin Mendy dans le cadre d'une réclamation représentant plusieurs millions de livres pour des déductions salariales non autorisées. Manchester City n'a pas versé de salaire à M. Mendy à partir de septembre 2021, à la suite de l'inculpation de M. Mendy pour plusieurs infractions dont il a été acquitté par la suite, jusqu'à la fin de son contrat en juin 2023. La demande sera soumise à un tribunal du travail", peut-on lire dans son communiqué.