Thibaut Simon, Media365, publié le vendredi 28 février 2025 à 23h31
En déplacement à Stuttgart, les Bavarois se sont imposés (1-3) grâce à leurs Français. Olise et Coman ont marqué et le Bayern conforte sa place de leader avant le choc face à Leverkusen en Ligue des champions.
Un Bayern à réaction ! Bousculés à Stuttgart, qui avait la possibilité d'entrer dans le top 4 de la Bundesliga en cas de victoire, les hommes de Vincent Kompany ont confirmé leur statut. Une victoire qui s'est dessinée en deuxième période, grâce à l'abnégation du Bayern bien aidé par les erreurs des locaux. Hoeness et sa bande avaient pourtant bien préparé ce choc face aux Bavarois, plus fébriles que les précédentes années à la MHPArena. Undav (30e) répondait avec son tir sur le poteau à l'énorme occasion de Musiala (20e), seul face à Nübel, mais dont la frappe passait hors cadre. Dominateur sur l'ensemble de la première période sur les intentions face à un Bayern concentré sur ses contres, Stuttgart ouvrait le score grâce à la frappe de Stiller. Formé au Bayern, le milieu allemand déclenchait un tir du gauche que Neuer ne voyait absolument pas (34e, 1-0). Loin d'être abattu, le Bayern allait se relever grâce à ses Français.
Olise en guide, Coman conclut le travail
Les erreurs, Stuttgart en a trop fait pour espérer faire tomber l'ogre bavarois. Sur une récupération de Sane avant la pause, la défense n'était pas exempte de tout reproche sur l'alignement. L'attaquant bavarois, fautif sur le premier but après une perte de balle, se rattrapait en délivrant le ballon à Olise dans la profondeur. Le Français gagnait son face à face avec le portier du VfB pour égaliser (44e, 1-1). Revu au VAR, le but du Français était bien validé. En seconde période, Goretzka récupérait le ballon dans les pieds du défenseur, subissant la pression du milieu allemand dans sa surface. La délivrance (62e, 1-2), puis le coup de grâce quand Coman profitait de la passe en retrait du défenseur en anticipant la sortie de Nübel (90e, 1-3). Critiqué sur son investissement et des prestations moins décisives que les années précédentes, le Français répondait de la meilleure des manières.