Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 29 octobre 2021 à 16h58
Julian Nagelsmann s'est exprimé pour la première fois depuis le 5-0 infligé par Mönchengladbach au Bayern, mercredi soir. L'entraîneur bavarois, sur la fin de sa quarantaine après avoir contracté le Covid, essaie de dédramatiser. Sans nier le choc.
Julian Nagelsmann n'était pas sur le banc du Bayern mercredi, à l'occasion de la leçon subie à Mönchengladbach (5-0) dès le deuxième tour de Coupe d'Allemagne. Le jeune entraîneur bavarois (34 ans) était encore touché par le Covid. "A part ce qu'il s'est passé mercredi, tout va bien... J'espère être de retour mardi pour la Ligue des champions. Ma quarantaine de quatorze jours sera terminée." L'ancien coach de Leipzig ne pense pas que sa présence aurait changé quoi que ce soit à cet inattendu naufrage : "Je ne pense pas qu'on aurait gagné. Mais il y a une certaine répartition des rôles, vous ne pouvez pas les changer pour deux semaines. Un adjoint ne va pas faire le show sur le bord du terrain, ce n'est pas son rôle."
"On ne peut pas oublier ça facilement"
S'il imagine faire tourner pour le match de Bundesliga samedi, sur le terrain de l'Union Berlin, "ce n'est pas en raison de la défaite", et pour cause : "On a tous été mauvais, sauf Manuel Neuer. Nous avons montré que nous n'étions pas des machines, que les erreurs pouvaient arriver, parallèlement à un très bon adversaire et une très mauvaise forme de notre part. On a montré qu'on était vulnérables, mais c'est une leçon. Avant ça, nous étions considérés comme la meilleure équipe d'Europe. On ne peut pas oublier ça facilement, les joueurs du Bayern ne sont pas habitués à perdre. Mais au téléphone, on n'a pas pleuré. J'ai plutôt senti que les joueurs avaient besoin d'un moment pour oublier. Cependant, on veut montrer une réaction samedi."
Nagelsmann a encore suivi le match de sa cuisine, mais lui aussi a retenu les expériences passées : "J'avais jeté une bouteille lors du match contre Hoffenheim la semaine dernière, j'ai un très mauvais souvenir... Depuis, je ne le fais plus. J'ai beaucoup crié, mais mes voisins savaient qu'on jouait." Le technicien bavarois titularisera-t-il samedi Dayot Upamecano, cible des plus importantes critiques après sa prestation catastrophique ? "Quand il joue face à des adversaires comme Breel Embolo, rapide et fort physiquement, il doit changer un peu son style défensif. Il est intelligent et doit s'adapter au style de son adversaire. C'est un jeune joueur, il va apprendre."