6Medias, publié le dimanche 30 avril 2017 à 13h40
C'est une légende qui s'en est allée. Ueli Steck est décédé à l'âge de 40 ans, ce dimanche 30 avril, dans un accident près du camp II sur le mont Everest, révèle The Himalayan Times.
Selon la Fédération d'alpinisme du Népal (NMA), le Suisse aurait glissé sur une pente couverte de glace. C'est un groupe de six secouristes qui auraient découvert son corps sans vie sur le Nuptse, l'un des sommets satellites de l'Everest.
Surnommé "la machine suisse", Ueli Steck était considéré comme l'un des meilleurs alpinistes du monde. Il avait remporté à deux reprises (2009 et 2014) le "Piolet d'Or", récompensant les plus belles ascensions alpines jamais réalisées. Mais il avait aussi frôlé la mort à plusieurs reprises, comme en 2013 lors de son ascension record en 28 heures de la face sud de l'Annapurna (Népal). Il avait alors promis à sa femme de ne plus faire d'ascensions en solitaire, car trop risquées, raconte Le Temps.
Mais son amour pour les hauts sommets avait repris le dessus. Mercredi, il avait posté une photo sur sa page Facebook, indiquant qu'il venait de monter à 7 000 mètres d'altitude depuis son camp de base, rapporte France Bleu. Ueli Steck avait ainsi prévu d'établir un nouveau record en enchaînant l'ascension de l'Everest puis du Lhoste, deux des quatre sommets les plus hauts du globe, sans bouteille d'oxygène et en 48h.
Charpentier de formation, Ueli Steck était né le 4 octobre 1976 à Langnau im Emmental, à l'est de Berne, en Suisse, dans une famille très sportive. C'est à l'âge de 12 ans qu'il rejoint le club alpin suisse et développe une fascination pour le "contact avec la nature et les falaises".