Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 02 mars 2023 à 17h32
La ministre des Sports, Passablement échaudée par les affaires à la FFF et à la FFR (ou encore à la LNH), décide de mettre en place un grand comité d'éthique transversal afin d'éviter que ces situations ne puissent se reproduire à l'avenir.
Les nombreuses polémiques au plus haut niveau des deux grandes fédérations de sport collectif en France, le football et le rugby, ont conduit à la démission des deux présidents Noël Le Graët (FFF) et Bernard Laporte (FFR), pour des raisons diverses - éthiques pour Noël Le Graët, financières pour Bernard Laporte. Le handball avait aussi été touché, peu de temps auparavant, avec Bruno Martini qui a dû quitter son poste de président de la Ligue Nationale (après sa condamnation pour corruption de mineur et détention d'images pédopornographiques). Trop, c'est trop, estime la ministre Amélie Oudéa-Castéra qui veut mettre en place un comité national pour renforcer l'éthique dans le sport, comme elle l'a annoncé dans une tribune pour nos confrères du Monde "pour ce nouveau printemps du sport français qu'il nous appartient de construire".
La ministre des Sports, particulièrement active pour mettre la pression sur Le Graët depuis plusieurs mois afin de pousser le patron de la FFF à quitter son poste, a ainsi pour but de "renforcer la vie démocratique dans le sport" : "Ce comité sera installé prochainement et composé de personnalités qualifiées incontestables, venant de tous horizons, dont l'expérience et la complémentarité des regards permettront d'avoir le recul nécessaire et l'ambition de réforme dont nous avons besoin. Il est de notre devoir de promouvoir une gouvernance irréprochable sur le plan de l'éthique et de la responsabilité sociétale." Oudéa-Castéra attendra de premières recommandations dès l'automne 2023, "autour de trois axes : une gouvernance du sport plus éthique, plus démocratique et plus protectrice des pratiquantes et des pratiquants".