Takahashi, cadre des Jeux de Tokyo, arrêté pour la quatrième fois

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 19 octobre 2022 à 21h39

Haruyuka Takahashi ne cesse d'être inquiété par la justice, accusé de corruptions multiples à l'occasion des Jeux de Tokyo. Une nouvelle fois, c'est l'attribution de contrats à des entreprises (pour devenir sponsors officiels) qui est en cause.

La corruption continue de pourrir les Jeux de Tokyo, même plus d'un an après. Et elle se personnifie plus que jamais autour d'un nom, celui de Haruyuki Takahashi. Agé de 78 ans, ce cadre de l'organisation des Jeux - décalés de 2020 à 2021 en raison de la pandémie de Covid - a été arrêté pour la quatrième fois. Cette fois, il est soupçonné d'avoir reçu 368 000 euros en compensation de la part d'une agence de publicité et du revendeur officiel des mascottes en peluche, afin de choisir lesdites entreprises pour figurer parmi les sponsors des Jeux. Le président de l'agence de publicité incriminée a également été arrêté, de même que deux autres personnes de la même entreprise.

Accusé dès 2017 d'avoir reçu plus de 320 000 euros

Pour Karuyuki Takahashi, ce n'est donc pas une première, puisque celui-ci est accusé d'avoir reçu 1,3 million d'euros au total en pots-de-vin. Des affaires qui ont débuté bien avant la tenue des Jeux pour lui. Présent dans l'organisation depuis 2014 (Tokyo avait été désignée ville hôte en 2013), il a été accusé dès 2017 d'avoir reçu plus de 320 000 euros, cette fois en provenance d'une chaîne de costumes d'affaires qui est devenue l'année suivante partenaire officiel des Jeux de Tokyo, qui ne se sortent décidément pas des parfums de scandales divers et variés.


En 2019, c'est carrément le patron du comité olympique japonais - et vice-président des Jeux de Tokyo - Tsunekazu Takeda, qui avait dû démissionner après une mise en examen prononcée par la France en raison de nouveaux soupçons de corruption dans le processus d'attribution. Encore entendu le mois dernier à propos de son ancien compère Haruyuki Takahashi, il demeure en poste au sein d'une société de stationnement qui figurait parmi les partenaires des Jeux de Tokyo.

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