Sport scolaire : Olivier Girault nommé à la tête de l'UNSS

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Mathieu WARNIER, Media365 : publié le mercredi 22 décembre 2021 à 20h00

Un an après avoir échoué dans la course à la présidence de la FFHB, Olivier Girault a été préféré à Gévrise Emane pour prendre la tête de l'Union Nationale du Sport Scolaire.

C'est une destination totalement inattendue pour Olivier Girault. L'ancien international français de handball, champion d'Europe, champion du monde et champion olympique avec l'équipe de France, va prendre en main les destinées du sport scolaire. Tout d'abord consultant dans différents médias à l'issue de sa carrière sportive, le natif de Pointe-à-Pitre a pris la succession de Philippe Bernat-Salles à la tête de la Ligue Nationale de handball en février 2018. L'ancien ailier gauche, face à son ambition de devenir président de la Fédération Française de handball, a quitté ses fonctions en août 2020 mais Philippe Bana a été élu en novembre 2020 pour succéder à Joël Delplanque. Discret depuis ce camouflet, n'ayant reçu que 9,9% des voix lors du scrutin, Olivier Girault revient sur le devant de la scène après sa nomination par le ministère de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports à la tête de l'Union Nationale du Sport Scolaire.


Girault, une nomination qui ne plait pas à tout le monde

Alors que l'ancienne triple championne du monde de judo Gévrise Emane était également sur les rangs pour ce poste, le ministre Jean-Michel Blanquer a déclaré via son compte officiel Twitter qu'Olivier Girault « donnera en équipe un nouvel élan au sport scolaire pour chacun de nos élèves et pour une France nation sportive ». Une nomination qui, dans le monde du sport scolaire, fait l'effet d'une douche froide. « C'est une rupture, a confié à l'AFP un ancien cadre de l'USS. C'est la première fois qu'un tel profil prend la tête de l'UNSS. On est vraiment dans l'image à deux ans des JO à Paris. » De son côté, un responsable syndical a noté que « après les auditions des candidats », Olivier Girault « était arrivé en quatrième position sur quatre ». Ce que des proches de Jean-Michel Blanquer ont très vite balayé d'un revers de la main, assurant que cette nomination « fait partie de la volonté de regroupement du ministère de l'Education nationale et des Sports ».

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