Mathieu WARNIER, Media365, publié le jeudi 23 décembre 2021 à 16h05
Pour s'atteler à la tâche du remplacement de l'équitation après Paris 2024, l'UIPM a décidé de mettre en place un groupe de travail au sein duquel siègera Valentin Prades.
L'Union Internationale de pentathlon moderne (UIPM) ne veut pas perdre de temps. Après des rumeurs, cette dernière a confirmé en novembre dernier qu'une révolution aura lieu à l'issue des Jeux d'été prévus à Paris en 2024. En effet, afin de faciliter l'accès à la discipline en réduisant les coûts et face aux polémiques liées aux épreuves disputées à Tokyo, l'UIPM a décidé de retirer l'épreuve d'équitation et de lancer une grande réflexion sur ce qui pourrait en prendre la place. Alors que le cyclisme a été un temps cité, aucune décision n'a encore été prise et, afin d'ouvrir le débat, un groupe de travail a été officiellement mis en place ce jeudi sous la présidence de Klaus Schorman, président récemment réélu de l'UIPM, avec Juan Antonio Samaranch et Shiny Fang comme adjoints. Ils sont notamment rejoints par dix athlètes ayant pris part aux Jeux d'été.
Prades et Bouzou vont représenter la France
Alors que Joël Bouzou, président de l'Association Mondiale des Olympiens et de la Fédération Française de pentathlon moderne, sera le coordinateur de ce groupe de travail, Valentin Prades va participer aux travaux. Le champion d'Europe 2018 sera notamment rejoint par le champion du monde 2018 James Cook ou encore l'Irlandaise Natalya Coyle. Au total, 21 membres formeront ce groupe de travail dont la première réunion est prévue pour le mois de janvier prochain. « Le groupe de travail sur la cinquième discipline est chargé de l'immense tâche de pérenniser un sport créé par Pierre de Coubertin spécialement pour les Jeux d'été il y a plus de 100 ans, a déclaré Klaus Schorman dans un communiqué. Nous avons toute confiance dans le groupe qui va relever ce défi, mobiliser son intelligence et son imagination, sa prise de décision et sa passion pour le pentathlon moderne. » Une réflexion la plus large possible qui doit permettre de tracer un chemin pour l'avenir de la discipline alors que la décision de remplacer l'équitation a provoqué une fronde chez les athlètes.