Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 16 janvier 2024 à 22h56
On sait, depuis mardi, à quoi ressembleront nos plus éminents représentants sportifs dans un peu plus de six mois.
Les tenues officielles de l'équipe de France pour Paris 2024 ont été dévoilées mardi. Siglées de l'équipementier national Le Coq sportif, elles sont "le symbole de la mixité, du mélange, des sports, des athlètes bien sûr, mais aussi celui des corps, des cultures, des hommes et des femmes, des enfants qui font la France", selon le résumé effectué par la marque. Plus de 150 athlètes tricolores étaient réunis au CNOSF, dont la secrétaire générale Astrid Guyart (ancienne escrimeuse, médaillée d'argent par équipes à Tokyo en fleuret) se dit certaine qu'on se "souviendra encore dans 50 ans de ces tenues" : "Nous devons être à la hauteur des rêves de nos athlètes."
Noah : "C'est fort, ça me fait quelque chose"
"Enfiler sa tenue, pour un athlète, c'est loin d'être anecdotique, et même essentiel avant une compétition", appuie Tony Estanguet, le grand patron de Paris 2024 qui, pour rappel, a lui été triple champion olympique de canoë (2000, 2004, 2012) : "Avec ces tenues, nos athlètes porteront haut les couleurs tricolores. Bravo et merci au Coq sportif de promouvoir le savoir-faire français et de relever ce défi monumental, en réalisant les 150 000 pièces qui composeront les tenues. Je suis ravi qu'on franchisse cette nouvelle étape, ensemble !" Elie Patrigeon, le directeur général du Comité paralympique et sportif français (CPSF), souligne lui aussi "une symbolique très forte" : "Depuis Tokyo, ça représente l'aboutissement de quatre ans de travail, ça porte la sueur, le sang et les larmes des athlètes."
Yannick Noah, qui sera capitaine de l'équipe de France de tennis fauteuil cet été, était aussi présent à l'occasion de cette grande cérémonie et a également fait part de sa franche émotion (pour France TV) : "Pour un athlète qui rêve de ça depuis toujours, quand tu mets la tenue, c'est un peu le début. C'est fort, même moi ça me fait quelque chose, ce n'est pas rien."