Paris 2024 - Estanguet : "Irriguer le pays et mettre en avant nos plus beaux sites"

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 23 juin 2023 à 16h03

Le parcours de la flamme olympique, qui sera lancé en grande pompe le 8 mai à Marseille, sera l'occasion d'un gigantesque tour de France qui fait saliver d'avance, face aux innombrables monuments et autres reliefs somptueux de l'Hexagone.

Tony Estanguet et la direction de Paris 2024 ont dû faire des choix, parfois cornéliens, pour déterminer avec le plus de précision possible le futur parcours de la flamme olympique, du 8 mai à Marseille jusqu'à l'arrivée dans la capitale pour la cérémonie d'ouverture. Un travail qui a duré 200 jours, comme l'explique l'ancien athlète : "On veut irriguer le pays, faire en sorte que le maximum de Français puissent voir la flamme, tout en mettant en avant nos plus beaux sites naturels et historiques, ainsi que notre savoir-faire technologique."

"Toujours un lien avec le sport"

Le mont Ventoux ou le théâtre antique d'Orange feront aussi partie, entre autres nombreux symboles, du tracé. Avec l'idée d'avoir "toujours un lien avec le sport", explique encore le triple champion olympique de canoë (à La Provence). Il confirme également que la Loire-Atlantique ou les Côtes-d'Armor, par exemple, n'ont "pas souhaité candidater" : "On respecte ça, chaque département était libre." Ce qui a amené à certains conflits internes au sein des départements, comme en Loire-Atlantique justement où la ville de La Baule voulait tout de même accueillir le relais.


"On nous a alors sollicités pour nous demander si c'était possible", et c'est donc là que l'organisation de Paris 2024 a pu jouer un rôle important. Il n'y a pas eu de débat, en revanche, pour Le Mont-Saint-Michel : "C'est un des plus beaux endroits de notre pays et ce sera une garantie d'avoir des images à couper le souffle, qui vont faire date." Chaque département doit encore déterminer les passages exacts dans ses territoires, même si la Seine-Saint-Denis (Montreuil, Aubervilliers, Saint-Denis, La Courneuve...) ou les Pyrénées-Orientales (Perpignan, Céret, Collioure, Font-Romeu...) l'ont déjà fait par exemple. L'identité des porteurs pourrait aussi longtemps rester secrète.

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