Omnisport - CNOSF : Lappartient prêt à prendre la présidence en cas de consensus

Mathieu Warnier, Media365, publié le mercredi 31 mai 2023 à 18h45

Alors que son nom revient souvent depuis la démission de Brigitte Henriques, David Lappartient a confirmé vouloir qu'un consensus se mettre en place concernant la présidence du CNOSF.

Le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) vit une période de turbulences. A un peu plus d'un an de Paris 2024, la présidente de l'institution Brigitte Henriques a présenté sa démission. Alors que la secrétaire générale Astrid Guyart va assurer l'intérim le temps qu'une nouvelle élection soit organisée, un nom revient très souvent pour reprendre en main le mouvement olympique français. Membre du Comité International Olympique (CIO) au titre de sa fonction de président de l'Union Cycliste Internationale UCI), David Lappartient est vu par beaucoup comme la personnalité idéale pour succéder à Brigitte Henriques. Après avoir affirmé qu'il était « candidat à rien », celui qui est également engagé en politique dans le Morbihan a précisé sa position en marge de l'Assemblée Générale de l'Association des Fédération Internationales des Sports Olympiques d'Eté (ASOIF). « Je me tiens prêt s'il y a une forme de consensus comme je l'ai dit, a-t-il affirmé dans un entretien accordé au quotidien L'Equipe. J'ai reçu pas mal d'appels et de messages des acteurs du monde du sport qui vont plutôt dans le sens d'un soutien à une éventuelle candidature. »

Lappartient : « Il faut que rapidement on se mette en marche »

Alors que le Conseil d'Administration du CNOSF doit statuer sur le nom du futur président le 29 juin prochain, David Lappartient assure qu'il va « discuter avec les uns et les autres » avant de se prononcer sur une éventuelle candidature. « Il faut que rapidement on se mette en marche, ajoute-t-il. La semaine prochaine je suis à Paris trois jours pour la commission de coordination du CIO, je vais essayer de voir les parties prenantes et d'évaluer les choses. » Un sujet que le patron du cyclisme mondial confirme avoir abordé avec le président du CIO Thomas Bach qui « suit ça avec forcément beaucoup d'attention car pour lui ce qui est important est qu'on ait une situation apaisée mais aussi que la France réussisse les Jeux ». « Le CIO ne peut pas se permettre d'avoir un CNOSF qui soit pas en état de marche et dans une situation de sérénité », ajoute David Lappartient. S'il devait être élu à la tête du CNOSF, celui qui est maire de Sarzeau n'abandonnerait pas ses fonctions à l'UCI mais devra se défaire « d'autres mandats locaux ».

Lappartient : « Le CNOSF et Paris 2024 doivent travailler de concert »

Celui qui assure passer « deux jours et demi » au siège de l'UCI, à Aigle, sera « à Paris toutes les semaines » le cas échéant. « On n'est pas obligé d'être là 100% du temps mais penser que l'on peut diriger une institution sans jamais y venir, ce n'est pas vrai, confie David Lappartient. Il faut y être ne serait-ce que parce qu'il y a des représentations officielles. On n'attend pas du président qu'il fasse tout mais qu'il fixe le cap et prenne des décisions. Il faut les partager ces décisions et échanger avec l'ensemble des collègues. » Alors qu'il est confiant concernant sa capacité à « trouver le bon mode de fonctionnement » entre ses différentes fonctions, David Lappartient érige en priorité le fait de « réussir les Jeux d'un point de vue sportif et il y a tout l'héritage ». Pour cela, à ses yeux, il est nécessaire que « le CNOSF et Paris 2024 doivent travailler de concert », mettant en avant le « très bon travail » de Tony Estanguet à la tête du COJO. « Il faut que le CNOSF et Paris 2024 soient alignés, martèle le patron de l'UCI. C'est la volonté qui est la mienne si je dois occuper cette fonction. » Il reste au Conseil d'Administration du CNOSF de se prononcer.

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