Escrime : Contrôlé positif en 2020, Daniel Jérent ne sera pas sanctionné par l’AFLD

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Mathieu WARNIER, Media365 : publié le mercredi 17 novembre 2021 à 19h15

Alors qu’il a été testé positif à un diurétique en novembre 2020, l’épéiste français Daniel Jérent devrait échapper à une sanction de la part de l’AFLD après avoir justifié que la présence de ce produit était liée à des transfusions sanguines effectuées après un accident de la route.

Daniel Jérent va pouvoir reprendre sa carrière. Membre de l’équipe de France d’épée championne olympique à Rio en 2016, le Guadeloupéen a manqué l’échéance de Tokyo cet été après avoir été renvoyé devant la commission des sanctions de l’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD). Une procédure qui était liée à un contrôle antidopage effectuée en novembre 2020 et ayant donné un résultat positif concernant le dorzolamide, un produit diurétique interdit. Après avoir vu la contre-expertise effectuée sur l’échantillon B confirmer le résultat initial, Daniel Jérent a dû s’expliquer devant l’AFLD et, selon les informations du quotidien L’Equipe, a fourni des explications pertinentes afin de justifier ces résultat d’analyse anormal. Cela remonte à avril 2020, alors que le natif de Saint-Claude effectuait son confinement en Guadeloupe. Alors victime d’un accident de la route dont il était ressorti avec une double fracture du fémur, Daniel Jérent a dû subir des transfusions sanguines.


Jérent a convaincu les enquêteurs

Or, l’enquête menée par l’AFLD aurait démontré qu’une des poches de sang utilisées provenait d’une personne ayant consommé du dorzolamide. Il n’était donc pas totalement surprenant de voir ce produit présent dans les urines de Daniel Jérent quelques mois plus tard. Des explications qui ont visiblement incité l’AFLD a mettre un terme aux procédures lancées à l’encontre de l’épéiste tricolore. « Un accord a été trouvé entre Daniel Jérent et l’AFLD, a confirmé auprès de L’Equipe une source proche de l’agence. Après de longues investigations, une explication a été fournie, apportant une réponse à la présence de ce produit dans ses urines et mettant l'athlète hors de cause. » Toutefois, cette longue procédure a contraint Daniel Jérent à manquer les derniers Jeux d’été par mesure de précaution, lui qui avait déjà été suspendu pour un an entre mai 2018 et mai 2019 après avoir manqué à trois reprises à ses obligations de localisation.

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