"Chantage" : Martin Fourcade règle ses comptes avec un journaliste

6Medias, publié le samedi 09 juin 2018 à 17h00

Sur Twitter, Martin Fourcade a sèchement recadré ce samedi un journaliste du Progrès. Ce dernier avait relayé un article issu de son quotidien, accompagné d'un message qui n'a pas du tout plu au biathlète.

Si Martin Fourcade est célèbre pour son adresse avec une carabine, le biathlète sait aussi dégainer sur Twitter. Le champion olympique a été interpellé ce samedi sur le réseau social par un journaliste du Progrès, qui lui reproche, via le partage d'un article de son quotidien, sa non-participation à un échange avec les lecteurs de son titre de presse.



"Il y a un mois, la Fédération française de ski nous avait donné son accord pour l'opération, qui devait durer une vingtaine de minutes. Accord confirmé il y a dix jours, est-il affirmé dans l'article. Puis, vendredi, soit moins d'une semaine avant le rendez-vous, patatras ! La Fédération française de ski fait machine arrière. Le biathlète n'aura finalement pas le temps de venir rencontrer ses fans altiligériens (...) Réaliser le rêve de ces amateurs de sport doit peser moins lourd qu'une opération de sponsoring." Le journaliste du Progrès a accompagné ce tacle d'un message : "Martin Fourcade si tu reviens j'annule tout..."



"Je n'affectionne pas vraiment le chantage"

Ces reproches n'ont pas du tout plu au sportif français le plus titré de l'histoire aux jeux Olympiques (hiver et été confondus). Martin Fourcade a sèchement répliqué sur Twitter. "Bonjour, l'interview est impossible à cause d'un programme trop chargé et je n'affectionne pas vraiment le chantage... Cependant vos 4 lecteurs sont les bienvenus pour me rencontrer et observer et notre entraînement ! Ne nous faites pas passer pour ce que nous ne sommes pas !" Le journaliste du Progrès a ensuite tenté de se justifier. "Monsieur Fourcade, vous aurez compris la référence humoristique de « si tu reviens... ». Il ne s'agit en aucun cas de chantage (et je suis désolé si vous l'avez pris comme tel) mais de vous faire comprendre la réelle déception de nos lecteurs."

Vos réactions doivent respecter nos CGU.