Carnet noir : Claude Brasseur, une vie marquée par le sport

Guillaume MARION, Media365 : publié le mardi 22 décembre 2020 à 17h45

Décédé ce mardi à l'âge de 84 ans, Claude Brasseur a réalisé une brillante carrière au cinéma, mais l'acteur s'est également illustré dans le sport, où il dispose d'un joli palmarès.

Ce mardi, le cinéma français pleure l'un des siens. Décédé à l'âge de 84 ans, Claude Brasseur va en effet énormément manquer au 7eme art. Natif de Neuilly-sur-Seine, l'homme aux deux César de meilleur acteur (en 1977 pour « Un éléphant, ça trompe énormément » et en 1980 pour « La Guerre des polices ») a donc connu le succès sur grand écran, mais a également brillé dans le sport. Au début de sa carrière d'acteur, Brasseur était également double champion de France de bobsleigh !



D'ailleurs, il a même failli participer aux Jeux Olympiques en 1964 à Innsbruck (Autriche) après avoir été sélectionné en équipe de France. Malheureusement pour lui, un accident aux Championnats de France un an avant l'a contraint à renoncer à ce projet. « Nous sommes mal sortis d'un virage et nous avons heurté violemment le mur de côté. Ma tête a heurté la paroi, mon casque a explosé et j'ai perdu connaissance. Je me suis retrouvé traîné pendant six cents mètres comme si j'avais été accroché au pare-chocs d'une voiture », avait notamment confié l'intéressé des années après dans le livre « Merci ! », au sujet de son accident.

Titré avec Ickx sur le Paris-Dakar

Hormis le bobsleigh, Claude Brasseur a également un succès de prestige à son palmarès en rallye-raid. En effet, en compagnie de Jacky Ickx, son ami et célèbre pilote automobile, l'acteur a remporté le Paris-Dakar en 1983, dans une Mercedes 280 GE, en tant que copilote. Vu également en train de jouer au tennis dans « Nous irons tous au paradis » aux côtés de Jean Rochefort, Victor Lanoux et Guy Bedos, il fera en tout six fois l'épreuve, savourant à chaque fois une excitation qu'il n'a jamais connu au cinéma ou au théâtre.



En plus de ces deux sports, Brasseur était également fan de rugby, de cyclisme et de boxe. « J'aime quand le sport est le symbole de la vie. C'est pour ça que j'aime le rugby et pas le football. Le foot, aujourd'hui, ça me fait chier : on ne parle que du salaire des joueurs, avait-il expliqué lors d'un entretien à L'Equipe en 2016. J'aime les Jeux parce que n'importe quel petit pays, riche ou pauvre, peut y participer. Et puis il y a beaucoup plus de perdants que de gagnants. Et j'ai une tendresse particulière pour les perdants. »

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