Bilan 2020 : Le Top 5 international de la rédaction

Bilan 2020 : Le Top 5 international de la rédaction©Media365

Rédaction Media365, publié le jeudi 24 décembre 2020 à 19h00

L'année 2020 a été, malgré tout, riche en événements sportifs. Les stars du sport, françaises ou étrangères, nous ont impressionnés ou nous ont déçus. En cette veille de Noël, la rédaction vous livre son Top 5 international de 2020 (hors football).


N°1 : Hamilton au septième ciel

Si la saison 2020 a été particulière, chamboulée par la crise sanitaire, il y a bien quelque chose qui n'a pas changé en F1 : Lewis Hamilton était encore une fois le plus fort. Onze victoires, quatorze podiums et un seul résultat blanc, consécutif à sa contamination par le coronavirus, à l'occasion des 17 courses disputées cette saison, Lewis Hamilton était absolument inatteignable au volant d'une Mercedes W11 quasiment intouchable toute la saison et face à une concurrence démunie comme rarement. On pourrait aisément multiplier les superlatifs pour qualifier cette saison réalisée par Lewis Hamilton... Une saison où les records de Michael Schumacher auront été soit égalés, soit battus. Un total de 95 victoires et, surtout, un septième titre mondial acquis à la suite d'une leçon de pilotage sur l'asphalte indigne de la F1 posé sur un circuit d'Istanbul arrosé par la pluie, le Britannique n'a quasiment rien laissé à personne, sauf à l'issue d'un Grand Prix de Sakhir tout bonnement incroyable et disputé sans lui. En 2020, Lewis Hamilton était seul au monde. Valtteri Bottas, trop friable surtout en fin de saison, a encore une fois démontré qu'il n'était pas un rival. Max Verstappen, vaillant et combatif mais souvent trahi par sa mécanique, n'a pas pu se battre pour autre chose que des accessits. 2020 était la saison de Lewis Hamilton... et la domination du Britannique est loin d'être terminée.

N°2 : Les Lakers, pour Kobe

Dix ans après, les Lakers sont de retour au sommet en NBA. Pour cela, LeBron James aura donc mis deux saisons pour mettre fin à cette longue disette au bout d'une saison forcément particulière, marquée notamment par la mort de Kobe Bryant, l'une des plus grandes stars de la franchise, en janvier. Bien aidé par l'arrivée d'Anthony Davis, « King James » n'a donc pas perdu de temps pour remettre l'une des équipes de Los Angeles à sa place, après une première saison sans play-offs, un fait rare pour lui. Leaders de la Conférence Ouest (52 victoires pour 19 défaites), les Californiens ont mis du temps à s'adapter à la bulle d'Orlando. Si la fin de saison régulière a été plutôt moyenne pour eux au Walt Disney World Resort, ils ont ensuite survolé la phase finale, et notamment à l'Ouest. Tour à tour, Portland, Houston et Denver, battus à chaque fois 4-1, n'ont rien pu faire face à la bande à James. En finale, le Heat de Miami diminué n'a pu que retarder l'échéance (4-2), face à une équipe en mission et en quête du 17eme titre des Lakers. Avec en moyenne 29,8 points, 11,8 rebonds et 8,5 passes contre les Floridiens, le natif de l'Ohio était alors logiquement élu MVP des Finals. Désormais, l'équipe de Frank Vogel vise le back-to-back et a fait l'intersaison qu'il fallait pour rêver d'une 18eme bannière au Staples Center.

N°3 : Nadal, 20 sur 20

Au cours d'une année particulière, le roi de la terre battue n'a pas changé ses habitudes. Malgré une préparation sur ocre tronquée avec seulement trois matchs disputés avant d'arriver à Paris, Rafael Nadal a remporté un treizième titre à Roland-Garros. Pour ce faire, l'Espagnol a dû attendre l'automne. Ce changement aurait pu le déstabiliser mais cette édition reportée en raison du Covid-19, qui a finalement eu lieu à cheval sur septembre et octobre, l'a fait entrer un peu plus dans l'histoire. En écrasant Novak Djokovic en finale (6-0, 6-2, 7-5), Nadal a signé sa centième victoire Porte d'Auteuil, et soulever la coupe des Mousquetaires lui a permis également de cumuler un vingtième titre en Grand Chelem, égalant ainsi son plus grand rival, Roger Federer. Le gaucher de 34 ans peut désormais prétendre à dépasser celui qui est de cinq ans son aîné et qui peine à revenir à son top niveau en raison de pépins physiques. Sur l'année écoulée, Rafael Nadal affiche un bilan de 27 victoires et 7 défaites et a dépassé les 1 000 victoires en carrière. Il a également été titré pour la troisième fois à Acapulco. Cependant, le natif de Manacor n'a toujours pas réussi à s'imposer en fin de saison au Rolex Paris Masters et au Masters de Londres. Une déception certes, mais elle ne pèse pas bien lourd à côté du nouvel exploit du n°2 mondial à Roland-Garros.

N°4 : L'âge d'or du cyclisme slovène

C'est un pays d'à peine 2 millions d'habitants, mais il peut se targuer d'avoir deux des trois vainqueurs de Grands Tours 2020 ! Alors que la Colombie avait brillé de mille feux ces dernières années, la Slovénie est venue lui voler la vedette cette année, en plaçant Tadej Pogacar sur la plus haute marche du podium du Tour de France, et Primoz Roglic de la Vuelta. Alors que la victoire sur la Grande Boucle semblait promise au plus âgé des deux (Roglic a 31 ans, Pogacar 22), le jeune coureur d'UAE Emirates a dompté La Planche des Belles Filles pour aller chercher le maillot jaune à la veille de l'arrivée à Paris, ce qui a provoqué des sentiments mitigés en lui, entre la joie de remporter la plus grande course du monde et la gêne de briser le rêve de celui qu'il encourageait à la télévision il n'y a pas si longtemps. Mais Roglic, finalement deuxième, a magnifiquement rebondi, en allant remporter son premier Monument, Liège-Bastogne-Liège (Pogacar finissant troisième), puis la Vuelta, dont il était tenant du titre, à l'issue d'une course où il a porté le maillot rouge pendant 13 jours sur 18 possibles.

N°5 : Duplantis, toujours plus haut

Quand World Athletics l'a récemment nommé athlète masculin de l'année, la Fédération internationale ne s'est pas trompée. Armand, dit aussi Mondo, Duplantis, a épaté tout le monde. L'Américano-Suédois de 20 ans, qui représente le pays scandinave en compétition, l'a fait de brillante façon et en trois temps. Le tournant de sa carrière débute à Düsseldorf, en Allemagne pour son premier meeting de la saison, le 4 février dernier. Après avoir franchi toutes les barres du concours, il élève le niveau à 6,17m soit un centimètre de plus que le record absolu de Renaud Lavillenie, réalisé à Donetsk en 2014. La seconde tentative fait vibrer le stade allemand. Bien que ratée, cette marque reste dans les esprits en raison de l'infime espace nécessaire à l'athlète pour passer cette barre. Quatre jours après, à Torun en Pologne, tout le monde a en tête le visage poupon de Mondo Duplantis, prêt à déclasser son idole, Renaud Lavillenie, sur le toit du monde. Mieux physiquement, le Suédois n'y va pas par quatre chemins. Il s'économise en délaissant quelques marques où il ne saute que quatre fois (5,52m, 5,72m, 5,92m, 6,01m) avant de placer la barre à 6,17m. Sa première tentative est infructueuse mais la seconde est bien réussie. Quelques sueurs froides glissent le long du visage du vice-champion du monde 2019 qui touche la barre en retombant mais il était écrit que le record du monde tomberait ce jour. Plusieurs mois après, Duplantis se lance dans le stade olympique de Rome, en plein air cette fois et dépoussière le record officieux de Sergueï Bubka (6,14m en juillet 1994 à Sestrières) avec un saut à 6,15m. Qu'importe les conditions, le Suédois est déjà le roi des airs. 

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