Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le mercredi 05 juillet 2023 à 16h17
Lors de la 6eme étape entre Tarbes et Cauterets-Cambasque ce jeudi, le peloton franchira une nouvelle fois le mythique col du Tourmalet. Tout ce qu'il faut savoir sur sa longueur, ses pourcentages et ses derniers passages.
C'est une véritable institution qui va se présenter sur la route des coureurs, ce jeudi 6 juillet à l'occasion de la 6eme étape du Tour de France 2023. Après le départ de Tarbes (Hautes-Pyrénées), c'est le mythique col du Tourmalet, classé col hors catégorie, qui se dressera devant le peloton avant l'arrivée à Cauterets-Cambasque. Franchi à soixante reprises depuis 1947, ce col est tout simplement l'ascension la plus empruntée de l'histoire du Tour.
Pour grimper le Tourmalet, deux possibilités, la face ouest et la face est. Les organisateurs du Tour ont choisi de prendre cette année la route serpentant sur la face est, avec une montée qui débutera à Sainte-Marie-de-Campan et qui durera 23,5 km, à 6,4 % avec un dénivelé de 1 505 mètres. Une montée plus longue que la face ouest, mais légèrement moins raide.
Les Français brillent souvent
Comme souvent sur le Tour, les coureurs ne feront donc que franchir ce col du Tourmalet avant de poursuivre la bagarre jusqu'à Cauterets-Cambasque. Ce col n'a accueilli une arrivée d'étape qu'à trois reprises seulement, pour deux victoires françaises : Jean-Pierre Danguillaume en 1974 et Julian Alaphilippe en 2019, au terme d'une course sublime. Le Luxembourgeois Andy Schleck s'était lui imposé en 2010.
Les Français sont nombreux à avoir brillé sur les pentes du Tourmalet depuis 1947. Ils ne sont pas moins de dix à avoir franchi le sommet en tête depuis Richard Virenque en 1994 et 1995. Il y a eu ensuite Sylvain Chavanel (2003), Rémy Di Grégorio (2008), Christophe Moreau (2010), Jérémy Roy (2011), Thomas Voeckler (2012), Blel Kadri (2013), Thibaut Pinot (2016), Julian Alaphilippe (2018) donc et enfin Pierre Latour (2021), lors de la dernière ascension réalisée sur le Tour.