Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 24 mars 2025 à 12h20
Alors que les Grands Départs du Tour de France à l'étranger se multiplient, ce qui ne plaît pas à tout le monde, Geraint Thomas, vainqueur de l'édition 2018, y voit lui du positif.
Si le prochain Tour de France s'élancera de Lille, le 5 juillet prochain, les Grands Départs de la Grande Boucle ont de plus en plus lieu à l'étranger. C'était le cas en 2022 (Copenhague), en 2023 (Bilbao) et en 2024 (Florence), et cela le sera de nouveau en 2026 (Barcelone) mais aussi en 2027, avec un départ programmé en Ecosse, à Edinbourg. A l'image de Marc Madiot, certains grincent des dents, Geraint Thomas est lui ravi. Le Gallois, vainqueur du Tour 2018, va arrêter sa carrière à la fin de la saison. Et il se réjouit de voir le Grand Départ revenir de l'autre côté de la Manche.
« Très excitant et vraiment spécial »
« C'est très excitant et vraiment spécial que le Grand Départ du Tour de France 2027 ait lieu au Royaume-Uni. J'ai déjà eu la chance de participer à deux Grands Départs britanniques, à Londres (en 2007, ndlr) et dans le Yorkshire (depuis Leeds en 2014, ndlr). Il y a une étape au pays de Galles, et c'est aussi génial. J'espère que cela va inspirer les prochaines générations d'enfants, et que cela va permettre à beaucoup de gens de voir le Tour et d'en profiter », a déclaré le coureur de 38 ans dans un communiqué de son équipe, Ineos Grenadiers.
« Si on continue comme ça... »
En revanche, pour Madiot, « on a besoin d'avoir un Tour de France en France. Si on continue comme ça, on fera bientôt la moitié du Tour de France à l'étranger... », a déploré le patron de la Groupama-FDJ sur RMC, qui regrette aussi le surcoût financier engendré par ces départs depuis l'étranger. Mais selon l'organisateur « partir de l'étranger ne veut pas dire obligatoirement oublier nos racines, sachant que les quatre cinquièmes du parcours du Tour sont toujours dessinés en France. Mais on sait aussi que les grands départs à l'étranger font davantage rayonner le Tour et donc aussi la France », avait justifié Christian Prudhomme quelques jours plus tôt dans L'Equipe.