Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 08 juin 2023 à 19h16
C'est le grand jour pour le dernier opus sportif de Netflix, à savoir la série sur le Tour de France 2022. Les producteurs expliquent, dans leur idée de départ, avoir particulièrement suivi Soudal Quick-Step tout en restant en adaptation constante.
Tant attendue par tous les fans de cyclisme depuis de nombreuses semaines, la série Netflix sur le Tour de France 2022 est disponible depuis jeudi, à un peu plus de trois semaines du départ de l'édition 2023 à Bilbao. Au mois d'avril, les producteurs avaient présenté en avant-première le premier épisode, ce qui leur permettait aussi de répondre à quelques questions et de dévoiler les trames de leur scénario idéal imaginé. Comme le précise ainsi Yann Le Bourbouach (pour Ouest-France) : "Sur Quick-Step, par exemple, on a identifié deux comebacks potentiellement très forts : celui de Julian Alaphilippe évidemment, parce que c'est une énorme star mondiale et que c'était important pour Netflix de l'avoir ; et celui de Fabio Jakobsen." Sauf que pour la coqueluche du public français, on le sait, il a finalement été impossible d'être rétabli à temps pour le Tour...
"Au fur et à mesure, vous passez du temps avec un directeur sportif ou un coéquipier auquel vous n'aviez pas pensé"
Steve Chainel, consultant Eurosport et ancien coureur, intervient dans la série. Il explique que l'apparition massive des caméras a pu déranger ou au moins chambouler le quotidien des équipes : "C'était nouveau, il y avait beaucoup de méfiance." Le producteur évoque spécifiquement l'obligation, au moins morale, que les équipes de tournage ne naviguent pas de formation en formation afin de ne pas risquer de divulguer les petits secrets.
Dolorès Emile, la responsable des séries documentaires chez Netflix, confirme enfin qu'elle envisage ces réalités sportives d'une manière assez similaire à la fiction : "Il faut pouvoir rebondir quand la personne sur laquelle vous aviez mis vos billes ne fera pas le Tour de France, souligne Dolorès Emile. C'est ce qu'on appelle des 'happy accidents'. Au fur et à mesure du temps passé avec les équipes, vous avez l'opportunité de passer du temps avec un directeur sportif ou un autre coéquipier auquel vous n'aviez pas pensé et qui, au final, se révèle très intéressant."