Tour de France (E9) : Les principales déclarations des coureurs à l'issue de l'étape

Tour de France (E9) : Les principales déclarations des coureurs à l'issue de l'étape©Panoramic, Media365

Mathieu Warnier, Media365, publié le dimanche 09 juillet 2023 à 19h45

Retrouvez les principales déclarations des coureurs à l'issue de la 9eme étape du Tour de France 2023, qui a vu Michael Woods l'emporter au sommet du Puy-de-Dôme devant Pierre Latour et Matej Mohoric.

Michael Woods (CAN/Israel-Premier Tech) - Vainqueur de l'étape

« Je suis fier de moi, fier de mon équipe. C'est très spécial de gagner ici. J'ai 36 ans, je ne rajeunis pas et je n'avais jamais gagné d'étape sur le Tour de France. C'était l'objectif qu'il me restait à accomplir avant de voir les portes se refermer ! J'aimerais pouvoir dire que cette victoire était planifiée, mais je n'avais pas toutes les cartes en mains, je faisais partie des coureurs observés, j'étais même l'homme à surveiller dans le groupe. J'ai dû me montrer patient et essayer de ne pas trop penser à la victoire pendant que j'étais en train de faire la course derrière Matteo Jorgenson. Je ne pensais pas à le reprendre, mais je voulais juste donner mon maximum. Cela ressemble à la victoire que je suis allé chercher en 2018. Un début très rapide, beaucoup d'équipes à l'attaque, puis une montée très raide où il faut supporter la souffrance dans le final. C'est un rêve qui devient réalité. »

Pierre Latour (FRA/TotalEnergies) - 2eme de l'étape

« Une fois qu'on est sortis du peloton, je me suis dit que ça allait être long car je n'étais pas incroyable. Vu qu'on était nombreux, ça a vite été le bordel relativement tôt, mais on a très bien joué avec Mathieu Burgaudeau. Lorsqu'il s'est retrouvé devant, c'était nickel pour moi car je n'avais pas à rouler derrière. Et après, c'est sauve-qui-peut dans une montée comme celle-là. Je ne pouvais pas changer de rythme et suivre une attaque tranchante, il fallait que je monte de façon régulière. Je ne me suis pas affolé et je me suis dit que si je pouvais accélérer sur le fin, je le ferais, et c'est ce que j'ai fait. J'aurais voulu gagner pour l'équipe, elle me fait confiance depuis longtemps alors que je fais souvent de la merde plus que de bonnes choses. Ça fait quand même plaisir de remarcher un peu. »

Matteo Jorgenson (USA/Movistar) - 4eme de l'étape et combatif du jour

« J'ai joué ma carte un peu tôt parce que je savais qu'il fallait attaquer d'assez loin, que ce soit dans un petit groupe ou en solo, parce que Michael Woods ou Neilson Powless auraient été meilleurs que moi dans l'ascension. Je me suis retrouvé tout seul et j'ai tout donné, en espérant qu'ils coinceraient un peu derrière. Ma radio n'a pas fonctionné pendant toute la montée, à partir des quatre derniers kilomètres. J'avais seulement les écarts qui m'étaient donnés pas l'ardoisière. Il me restait 30 secondes à un kilomètre du sommet mais j'étais vidé. Puis soudain Michael Woods m'a rejoint et m'a dépassé, c'était une surprise et je ne pouvais rien faire. On ne peut pas se cacher avec ces pourcentages. Je ne regrette pas d'avoir pris ce risque, même si ça n'a pas payé. C'est plutôt positif pour ce qui nous attend, j'ai de bonnes jambes. »

Tadej Pogacar (SLO/UAE Team Emirates) - 13eme de l'étape et maillot blanc

« Ce n'est pas une vraie victoire... mais une petite quand même. Je suis très heureux, c'était une super journée. Jusqu'à l'ascension finale, c'était assez tranquille. J'ai tout de suite senti que mes jambes étaient bonnes. J'ai quand même attendu les 1500 derniers mètres pour attaquer, au cas où. Quand j'ai accéléré, je voyais l'ombre de Jonas Vingegaard sur la route, il était juste derrière moi en train d'essayer de tenir mon rythme. J'ai continué de forcer sur les pédales et j'ai creusé un tout petit écart, puis j'ai continué. Comme tous les sportifs, on aime gagner chaque fois qu'on court. C'est dommage que l'échappée soit partie si loin. Mais ils avaient un très bon groupe de coureurs, qui méritent eux aussi une victoire comme celle-là. Et j'ai aussi appris l'année dernière qu'on ne devait peut-être pas essayer de chasser toutes les étapes. »

Jonas Vingegaard (DAN/Jumbo-Visma) - 14eme de l'étape et maillot jaune

« J'aurais préféré gagner du temps qu'en perdre sur Tadej Pogacar, mais je suis venu sur le Tour en sachant que la première semaine me correspondait moins que les deux suivantes. Alors me retrouver avec le maillot jaune pour la première journée de repos, c'est très satisfaisant pour moi. Je me suis senti plutôt bien, même si apparemment Tadej Pogacar a encore été un peu mieux que moi. Aujourd'hui (dimanche), nous ne cherchions pas à aller gagner l'étape, nous avons simplement contrôlé pour que l'écart ne soit pas de 40 minutes. Je suis impatient d'être dans les Alpes. »

Thibaut Pinot (FRA/Groupama-FDJ) - 23eme de l'étape

« Oui, ça peut être compliqué mais la route du Tour est très longue, on le répète souvent. On est que le neuvième jour, on n'a pas fait encore de grosse étape de montagne. Aujourd'hui (dimanche), c'était juste l'arrivée au Puy-de-Dôme. Il y aura encore des possibilités quand il y aura vraiment des étapes de cols. Pour l'instant, ça nous empêche peut-être de faire autre chose que suivre. On espère qu'à partir de la semaine prochaine, il y aura des possibilités de faire autre chose. On a montré qu'on était là, Valentin Madouas marche très fort aussi, il n'y a pas de raisons de douter. Ce n'est pas parce qu'on perd un peu de temps aujourd'hui (dimanche) qu'il faut tout remettre en question. Oui, je pense que le podium est jouable. Et s'il n'y a pas le podium, il y a le Top 5, ce n'est pas non plus ridicule ! Sur un Tour qui roule vite, il ne faut pas cracher sur un Top 5. On se bat pour ça et on va essayer d'aller le plus haut possible. »

Sources : site officiel du Tour de France, Eurosport, RMC

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