Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 20 juin 2023 à 14h51
Le show promet d'être immédiat sur les routes du Tour de France, dans moins de deux semaines. Contrairement au récent Tour d'Italie, par exemple, qui a mis beaucoup de temps à démarrer, on ne risque pas de s'ennuyer !
Dans moins de deux semaines, le triptyque espagnol aura lancé le Tour de France et on pourra déjà tirer quelques enseignements. Ouvrir ainsi avec de la montagne, même moyenne, n'est pas banal sur le tracé du Tour, ni même de ses homologues du Giro ou de la Vuelta. "C'est clairement fait pour des puncheurs, avec 3 300 mètres de dénivelé le premier jour, ce qui n'est pas arrivé depuis au moins une cinquantaine d'années, confirme le directeur Christian Prudhomme (pour Franceinfo). Il y aura une dernière côte à 10 km de l'arrivée avec des pentes maximales à 15%. Le lendemain, on finira avec la côte de Jaizkibel, la montagne totem de la Clasica San Sebastian. On n'aura pas de peloton groupé à l'arrivée, on veut montrer ce qu'est le Pays Basque."
Ce début de Tour sera taillé pour Julian Alaphilippe, qui peut donc espérer revêtir à nouveau le maillot jaune. Puis, au-delà de ces trois journées accidentées - particulièrement les deux premières étapes - il y aura surtout un premier vrai enchaînement pyrénéen de mercredi à jeudi. Prudhomme rassure, le Tour ne devrait pas non plus tué d'entrée : "On n'a pas ce qui se fait de plus dur : il y a le col du Soudet et le Tourmalet, mais au moment de la bagarre la plus intense, on a mis des cols aux pentes très raides, mais pas trop longs. Le puncheur en super forme doit pouvoir résister." Le dirigeant prend l'exemple du col de Marie-Blanque, où selon lui, le Julian Alaphilippe de 2019 n'est sans doute pas lâché. Pour le patron du Tour, "l'idée, c'est de garder un Wout van Aert qui peut être toujours dans le coup après les Pyrénées".














