Tour de France 2022 : Le recours de Quintana contre sa disqualification rejeté par le TAS

Tour de France 2022 : Le recours de Quintana contre sa disqualification rejeté par le TAS©Panoramic, Media365

Marie Mahé, Media365, publié le jeudi 03 novembre 2022 à 14h00

Ce jeudi, le TAS a rejeté le recours du grimpeur colombien Nairo Quintana (32 ans), qui protestait contre sa disqualification au dernier Tour de France.

Le TAS a rendu son verdict. Ce jeudi, le Tribunal arbitral du sport a rejeté le recours de Nairo Quintana, qui l'avait saisi au début du mois de septembre dernier. Le grimpeur colombien, aujourd'hui âgé de 32 ans, protestait contre sa disqualification intervenue lors de l'édition 2022 du Tour de France, alors qu'il avait terminé à la sixième place du classement général, pour avoir fait usage d'un antidouleur interdit par le règlement médical actuellement en vigueur. Cette disqualification avait été prononcée par l'Union cycliste internationale (UCI), le 17 août dernier. Dans son communiqué officialisant cette nouvelle, l'instance sportive a indiqué que cette sanction était justifiée par la seule présence de tramadol dans son sang. Pour le TAS, l'UCI a sévi "pour raison médicale et non pour un motif de dopage", donc dans le cadre "de son pouvoir et sa compétence disciplinaire".

Quintana également condamné à payer une amende

Cette disqualification est intervenue après l'analyse de deux échantillons de sang séché, les 8 et 13 juillet derniers, respectivement à l'issue des septième et onzièmes étapes. Quintana avait également été condamné à payer une amende d'un total de 5 000 francs suisses. Le tramadol est un opiacé de synthèse qui n'en finit plus de faire débat, au sein du monde sportif. L'agence mondiale antidopage l'a longtemps mis "sous surveillance". Sans pour autant le mettre sur sa liste de produits interdits. Une décision qui ne permettait pas aux différentes fédérations sportives de l'inclure dans leur propre règlement antidopage. Ce n'est que depuis le 23 septembre dernier que l'AMA a décidé de l'interdire dans toutes les compétitions sportives. Mais une mesure qui rentrera en vigueur qu'à partir de l'année 2024. Pour justifier cette décision, l'instance s'est appuyée sur des études à propos de ce produit et des effets qu'il peut avoir sur la performance sportive et sur les potentiels risques, jugés importants, concernant une éventuelle dépendance.

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