Paret-Peintre : "Cette étape va rester dans l'histoire"

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 13 juillet 2022 à 21h16

La onzième étape du Tour de France, mercredi entre Albertville et le col de Granon, a été le théâtre d'un impensable craquage de Tadej Pogacar. L'ensemble du peloton a bien conscience d'avoir participé à une journée spéciale.

Aurélien Paret-Peintre n'y va pas de main morte quant à l'étape de mercredi : "Cette étape va rester dans l'histoire du Tour." La défaillance de Tadej Pogacar dans l'ultime col de Granon a permis de créer des cassures à tous les niveaux, permettant à Jonas Vingegaard bien sûr de faire coup double avec le gain de l'étape et du maillot jaune (avec plus de deux minutes d'avance) mais aussi à Romain Bardet, par exemple, de s'immiscer à la deuxième place du général entre le Danois et le Slovène - relégué donc au troisième rang, à exactement 2'22" de Vingegaard. Dans l'euphorie du succès de son coéquipier, Primoz Roglic se "fiche d'avoir craqué" (pour SpazioCiclismo) : "C'est une très belle journée, on s'est donnés à fond et le plus fort a gagné. On ne savait pas si on allait réussir à le mettre en difficulté."


Le sacrifice du compatriote du double tenant du Tour, et cette joie qui en résulte, montrent bien à quel point cette onzième étape a été folle. Adrien Petit juge lui que "c'est bien pour la beauté du Tour", questionné à l'arrivée par Cyclismactu.net : "C'était vraiment dantesque, et on remet ça jeudi avec encore 700 m de dénivelé en plus ! Ce sera très dur et Pogacar n'a pas dit son dernier mot." Le mot de la fin pour Geraint Thomas, tout aussi ragaillardi et qui reste en embuscade à la quatrième place du général (à dix secondes de Bardet) : "Vingegaard était incroyable et Pogacar n'est pas invincible ! Il peut y avoir des bouleversements et des changements, il va tenter de gagner l'étape jeudi." De quoi mettre l'eau à la bouche, s'il en était encore besoin.

Vos réactions doivent respecter nos CGU.