Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 18 juillet 2022 à 14h29
Alors que l'utilisation de 10 000 litres d'eau sur le Tour de France n'a pas manqué de faire scandale, l'organisation de la Grande Boucle se défend.
La France est officiellement sous la canicule, depuis le 12 juillet. Avec un point culminant de cet épisode caniculaire annoncé lundi. Les 40°c risquent donc d'être dépassés un peu partout dans le pays. Et 15 départements ont été placés en vigilance rouge, alors que 15 000 hectares ont été dévastés par des incendies en Gironde. C'est dans ce contexte de chaleur extrême que se déroule actuellement le Tour de France, qui bénéficie lundi de sa troisième et dernière journée de repos à Carcassonne, lieu d'arrivée de la 15e étape, et point de départ de la 16e. Une Grande Boucle prise dans la polémique, puisqu'on a appris que 10 000 litres d'eau était utilisés pour rafraîchir les routes avant le passage des coureurs. Ce qui n'a pas manqué de faire scandale, notamment auprès des élus écologistes.
"On le fait pour la sécurité"
Coordinateur des départements de France au sein de l'organisation du Tour, André Bancala assure qu'il "comprend la polémique, elle est légitime si on regarde ce chiffre de 10 000 litres d'eau alors même qu'il y a des forêts qui brûlent et des endroits où il fait très chaud", a-t-il confié à RMC. "Mais nous, on le fait pour la sécurité de la course. N'oublions pas, quand même, que le Tour de France est une fête, en bord de route. Si on ne faisait rien pour la sécurité, on n'utiliserait pas d'eau, pas de barrières... C'est normal d'avoir une polémique dans la mesure où le sujet n'a pas été creusé", explique-t-il, avant de démentir le chiffre avancé : "On n'utilise pas 10 000 litres. La capacité de la citerne qu'on embarque, c'est 2 000 litres et c'est largement suffisant. A la fin de l'étape, tout le monde peut venir constater qu'il en restera largement assez en cuve pour pouvoir l'utiliser demain, après-demain... et s'il n'y en a pas besoin, elle ira jusqu'à Paris. On arrose que les endroits où il y a besoin d'arroser. On n'arrosera pas 200 kilomètres d'étape", assure-t-il encore.