DSM : Bardet évoque son ambition pour le Tour de France

DSM : Bardet évoque son ambition pour le Tour de France

Guillaume MARION, Media365, publié le mardi 14 juin 2022 à 09h45

Après avoir dû abandonner lors du Giro en mai dernier, Romain Bardet (DSM) a décidé de s'aligner sur le Tour de France, lors duquel le Français s'est fixé des objectifs moins élevés qu'en Italie.

Romain Bardet est en quête de rebond. Dans le coup au classement général (4eme) lors du dernier Tour d'Italie, avant de devoir abandonner lors de la 13eme étape, à cause d'une gastro, le Français n'a finalement pas mis longtemps avant de se projeter sur un nouveau défi : le Tour de France. Ainsi, pour la première fois de son départ d'AG2R La Mondiale, le grimpeur sera présent au départ de la Grande Boucle, le 1er juillet prochain à Copenhague. « Le classement général ? Non, pas cette fois. Ça serait trop prétentieux de ma part. J'étais arrivé sur le Giro avec une préparation parfaite et une victoire sur le Tour des Alpes. Là, quand j'ai repris après six jours sans vélo, j'ai pensé : ouh là là, il va y avoir du boulot... On ne peut pas transposer ma forme du Giro sur le Tour. (...) J'ai encore trop d'interrogations sur mon physique. Je ne peux pas dire comment je serai le 1er juillet. Je ne suis sûr de rien. J'avais des garanties avant le Giro : pour l'instant, je n'en ai aucune », a reconnu le coureur de la formation DSM.

« Je ne serai pas obnubilé par le classement général »

« J'ai envie de courir chaque étape comme si c'était une classique. J'aimerais rester en bonne santé tout au long des trois semaines, j'aimerais avoir de bonnes sensations dans les Alpes et les Pyrénées. On aura une équipe super agressive qui cherchera à être constamment à l'avant. Je ne vais pas me relever mais je ne serai pas obnubilé par le classement général, comme sur le Giro. Je veux saisir toutes les opportunités possibles. Et puis, avant de penser au général, il faut déjà passer la première semaine de course, a par la suite confié Bardet, lors d'un entretien accordé à L'Equipe. (...) Je trouve que l'entame de course fait vraiment peur. Au bout de trois, quatre jours, je m'attends à voir déjà quelques cadors rentrer à la maison. Le vent, les bordures, les pavés, la nervosité... Je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Ça va être la guerre. » Si le physique suit sur la durée, le Français pourrait alors être un candidat crédible dans la lutte pour le maillot à pois de meilleur grimpeur sur ce Tour de France 2022.

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