Bardet : " Je veux rester en embuscade "

A lire aussi

Mathieu WARNIER, Media365, publié le vendredi 15 juillet 2022 à 22h15

Quatrième du classement général du Tour de France 2022 à l'issue de la traversée des Alpes, Romain Bardet a confié à l'issue de la 13eme étape ne pas se donner l'objectif de monter sur le podium à l'arrivée de la Grande Boucle.

Romain Bardet compte faire profil bas. Présent sur le Tour de France après avoir été contraint de quitter le Giro prématurément, le leader de l'équipe DSM a rivalisé avec les candidats au maillot jaune sur les pentes du Col du Granon puis lors de la montée de l'Alpe d'Huez. Quatrième du classement général à seulement treize secondes de Tadej Pogacar, dauphin de Jonas Vingegaard, le natif de Brioude a confié ce vendredi sur le plateau de France Télévisions que la lutte pour le podium de la Grande Boucle ne devrait pas le concerner. « Honnêtement, le podium, je sais que ça va être compliqué quand même. Deux coureurs me sont vraiment supérieurs, a confié Romain Bardet à l'arrivée de la 13eme étape, ce vendredi à Saint-Etienne, en faisant référence à Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar. Derrière, on est trois, quatre à être un peu pareil, je veux rester en embuscade. »


Bardet : « Je n'ai pas envie de me projeter trop loin »

Contraint à l'abandon pour maladie sur un Tour d'Italie pour lequel il nourrissait quelques ambitions, Romain Bardet a admis que les questions qu'il pouvait se poser avant le Grand Départ de Copenhague trouvent leurs réponses. « Je suis arrivé avec beaucoup d'incertitudes sur ma forme. Petit à petit, elles se dissipent, a confié le Tricolore. Mais il y a quand même des coureurs qui me sont supérieurs en montagne. Je n'ai pas envie de me projeter trop loin. » Mais, si l'occasion de remporter une étape se présente, Romain Bardet compte tout donner. « Ça reste mon but ultime », a-t-il ajouté. Après deux podiums sur le Tour de France en 2016 et en 2017, le coureur de l'équipe DSM admet que les attentes étaient alors trop importantes. « Il a fallu vivre avec, digérer, accepter mon niveau réel et continue d'avancer, parce que je n'avais que 25 ans, a-t-il ajouté. Je le vis mieux aujourd'hui, je suis plus fort qu'il y a cinq ans mais il y a encore plus fort que moi. »

Vos réactions doivent respecter nos CGU.