Tour d'Italie : Un premier bilan positif pour Romain Bardet

Tour d'Italie : Un premier bilan positif pour Romain Bardet©Media365
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Mathieu WARNIER, Media365, publié le mardi 18 mai 2021 à 22h55

A l'occasion de la première journée de repos du Giro, Romain Bardet a profité d'une conférence de presse pour faire un bilan de ses débuts sur les routes italiennes, mais également son ressenti concernant Egan Bernal, porteur du maillot rose.

Romain Bardet était enthousiaste à l'idée de découvrir le Giro à 30 ans. Et le coureur de l'équipe DSM ne regrette absolument pas d'avoir privilégié les routes italiennes au Tour de France pour la première partie de sa saison. « Ça se passe bien, je me régale, a confié le natif de Brioude lors d'une conférence de presse organisée ce mardi à l'occasion de la première journée de repos du Giro. C'est encore un peu une découverte pour moi, je sens que je manque encore un petit peu d'expérience sur cette course, mais en tout cas je pense qu'on a fait dix bons premiers jours. » Toutefois, après une première semaine de course marquée par l'arrivée au sommet de Campo Felice, le deuxième de la Grande Boucle 2016 assure que « ce n'est vraiment rien par rapport à ce qui nous attend en deuxième et en troisième semaines. Romain Bardet met surtout l'accent sur la deuxième semaine « parce qu'on a des étapes très difficiles avec le Zoncolan et l'étape lundi prochain avec des cols à plus de 2000 mètres d'altitude ».


Bardet : « Bernal reste le meilleur grimpeur de la course »

Confiant quant au fait que « c'est là que ça va vraiment se dessiner », le coureur de la formation DSM assure sentir qu'il a « la bonne forme » et impatient de se jauger en haute montagne. Quant à ses ambitions au classement général, dans lequel il pointe à la treizième position avec un peu plus d'une minute de retard sur Egan Bernal, Romain Bardet concède que « c'est toujours mieux d'avoir une minute d'avance qu'une minute de retard ». Concernant le Colombien, le Français est convaincu qu'il « sort du lot ». « Il a vraiment été impressionnant lors de son attaque dimanche, personne n'a pu le suivre », ajoute le Français pour qui « il n'y a pas vraiment de hiérarchie, hormis pour moi Egan Bernal qui reste le meilleur grimpeur de la course ». Un Giro qui, aux yeux du natif de Brioude, sera différent à partir de maintenant. « On sent déjà que le peloton a pas mal de fatigue dans les jambes, admet Romain Bardet. On a eu du mauvais temps, quelques ascensions mais ce n'est rien par rapport à ce qui nous attend, et là ça va commencer vraiment à se dessiner ». Une explication pour laquelle le coureur de l'équipe DSM espère « être à 100% » et pouvoir, qui sait, jouer sa carte alors que son leader au départ, Jai Hindley, est déjà relégué à plus de quatre minutes.

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