Giro : Prudent, Bernal compte attendre de voir comment son dos va réagir

Giro : Prudent, Bernal compte attendre de voir comment son dos va réagir©Media365
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Mathieu WARNIER, Media365, publié le mercredi 05 mai 2021 à 15h00

Alors que son dos l'handicape depuis plusieurs mois, Egan Bernal a confié à La Gazzetta dello Sport vouloir se tester sur les premiers jours de course avant de savoir s'il pourra jouer le classement général sur le Giro.

Révélé par l'équipe italienne Androni Giocattoli-Sidermec en 2016, Egan Bernal n'a jamais fait le Giro. Un oubli que le Colombien va réparer dès ce samedi à Turin, à l'occasion du Grand Départ de la 104eme édition du Tour d'Italie, qu'il aborde avec le costume de leader de l'équipe Ineos Grenadiers, tenante du titre avec Tao Geoghegan Hart. Assurant être « impatient » et avoir « beaucoup d'émotion » avant ses débuts sur le Giro, Egan Bernal n'a pas caché que les douleurs au dos, liées à une scoliose, qui l'ont perturbé ces derniers mois restent un sujet d'inquiétude. « Je pense que la situation avec mon dos s'améliore, a confié le Colombien dans un entretien accordé au quotidien italien La Gazzetta dello Sport. Après Tirreno-Adriatico, j'ai pu bien m'entraîner en altitude en Colombie et j'espère être en bonne forme dès le départ du Giro. » Mais, même s'il assure que « les choses se sont améliorées », le vainqueur du Tour de France 2019 admet qu'il sent « toujours quelque chose » dans son dos, espérant « que ça va tenir sur le Giro ».


Bernal : « Tout va dépendre de la façon dont mon dos répond »

S'il est le leader de l'équipe Ineos Grenadiers, avec Pavel Sivakov comme lieutenant, Egan Bernal ne veut pas s'appesantir sur ses éventuelles ambitions concernant les trois semaines de course qui s'annoncent. « Tout va dépendre de la façon dont mon dos répond. Si tout va bien alors je me concentrerai sur le classement général et la bataille pour le maillot rose, assure le natif de Zipaquira. On prendra les jours les uns après les autres car je n'ai pas couru depuis deux mois. C'est inutile de faire des fausses promesses. » Mettant en avant le « bon équilibre entre les étapes contre-la-montre et la montagne », Egan Bernal s'attend à une « course dure » durant laquelle « le plus fort va gagner, et les cols difficiles comme le Zoncolan et l'étape reine vers Cortina d'Ampezzo feront des grosses différences ». Ne voulant pas s'avancer sur des favoris, le Colombien souhaite simplement « débuter la course ». Il n'est sans doute pas le seul dans ce cas.

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